Le mardi 15 janvier était un jour pas comme les autres pour l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT). Et pour cause, il vient de lancer un projet de jumelage institutionnel Maroc-Union européenne. Pour marquer le coup d'envoi de ce projet financé par l'Union européenne, l'OFPPT a organisé un colloque de lancement, sous la présidence de Abdelouahed Souhail, ministre de l'emploi et de la formation professionnelle, auquel ont assisté Eneko Landaburu, ambassadeur de l'Union européenne et autres hautes personnalités, ainsi que de nombreux partenaires institutionnels de l'OFPPT. En prélude au colloque, Larbi Bencheikh, directeur général de l'Office, s'est félicité de ce jumelage et a souligné dans son allocution que «ce projet de jumelage donnera une impulsion aux projets de l'nstitution car il répond parfaitement aux orientations stratégiques tant de l'Institution que de la politique gouvernementale de notre pays en matière de régionalisation et de développement de la qualité de la formation professionnelle». Même son de cloche du côté du ministre de l'emploi qui, pour sa part, estime que «ce projet contribuera à l'amélioration de l'efficience et au renforcement des capacités de l'OFPPT, outil essentiel dans la mise en œuvre des stratégies de développement économique et social du Maroc et permettra d'accroître la compétitivité de l'économie marocaine». Intitulé «Renforcement des capacités institutionnelles de l'OFPPT», ce jumelage, qui s'inscrit dans le cadre du programme d'appui au plan d'action Maroc, a été concrétisé par un contrat signé par l'ensemble des parties prenantes, à savoir l'OFPPT en tant que bénéficiaire, le consortium France (GIP International) – Belgique (Office Wallon de la formation professionnelle et de l'emploi – Forem) en tant que partenaires, l'Union européenne et le ministère des affaires étrangères et de la coopération. Mais quels sont les axes à retenir de ce projet? On peut en citer trois. Le premier a pour objectif de faciliter la mise en œuvre de la régionalisation des activités de l'OFPPT, ce qui implique l'accroissement de l'autonomie des directions régionales et le renforcement de leur ancrage territorial. Le deuxième est plutôt d'ordre qualitatif. Il vise à améliorer la qualité de la formation à travers l'appui aux actions de perfectionnement des formateurs, le développement de l'alternance, le renforcement des CDC (Centres de développement des compétences)… Quant au troisième axe, il consiste en l'expérimentation de ces évolutions dans un établissement pilote, en l'occurrence l'Ecole de formation aux métiers du bâtiment de Settat, un établissement unique en son genre en Afrique et dans le monde arabe.