Neuf personnalités marocaines, dont MM. Mohamed Guedira, ancien ambassadeur du Maroc auprès de l'Union Européenne, et Mohamed Berrada, écrivain, journaliste et éditeur, ont été primées samedi soir à Paris par La Société Académique d'éducation et d'encouragement "Arts-Sciences-Lettres". MM. Guedira et Berrada ont été récompensés, aux côtés de Mohamed Charafeddine Ouazzani Taibi, professeur de gynécologie-obstétrique, du notaire Saad Lahrichi, du chanteur Abdelwahab Doukkali, de la cantatrice Samira Kadiri et des plasticiens Abderrahman Rahoule, Mohamed Sanoussi et Fatima Binet-Ouakka, pour "leurs itinéraires, leurs talents ou leurs réalisations" dans leurs domaines d'activité respectifs. La cérémonie de remise des Médailles "Arts-Sciences-Lettres" s'est déroulée en présence de la présidente et des administrateurs de la Société Académique d'éducation et d'encouragement, ainsi que de différentes personnalités du monde de la science, de la culture et des arts. Dans des déclarations à la MAP en marge de cette cérémonie, les récipiendaires ont fait part de leur fierté d'être récompensés en France par cette institution qui oeuvre pour la défense, l'encouragement et la promotion de la science, de la culture et des arts, et de représenter ainsi le Maroc dans cette enceinte. L'ancien ambassadeur M. Guedira, lauréat de la médaille d'or, s'est dit honoré de cette distinction qui constitue "une reconnaissance de son travail mais aussi du rôle de la diplomatie marocaine au rayonnement de la culture du pays". De son côté, l'éditeur Mohamed Berrada, médaillé d'argent, s'est dit heureux de recevoir cette récompense en tant qu'acteur dans le domaine de l'information, mettant l'accent sur le climat d'ouverture au Maroc, propice au débat qui permet aux médias d'évoluer et de jouer pleinement leur rôle. Le professeur Ouazzani Taibi, récompensé quant à lui de la médaille de vermeil, considère cette consécration comme un encouragement dans son parcours qu'il accomplit avec "amour, courage et abnégation" pour contribuer au "rayonnement de la médecine marocaine au Maroc et dans le monde". Ce spécialiste de gynécologie-obstétrique avait conduit en 2002 l'équipe médicale qui avait diagnostiqué et opéré à Rabat un cas "exceptionnel lié à un phénomène essentiellement naturel", celui d'une femme de 75 ans restée enceinte pendant 46 ans. Celle-ci avait subi avec succès une intervention de la paroi abdominale pour la délivrer du foetus, transformé en fossile, qu'elle portait. Des recherches sont menées depuis pour faire toute la lumière sur ce cas mondial, appelé "lithopédion".