Une grande frustration que celle relevée lors de la rencontre de communication entamée par Réda Chami, ministre de l'industrie, du commerce et des technologies modernes, vendredi dernier à l'amphithéâtre de la chambre de commerce, d'industrie et des services d'Agadir. Devant une large assistance composée d'acteurs de petites et moyennes entreprises de la région Souss Massa Drâa et en présence de Mohamed Boussaid, Wali de la région SMD, le responsable gouvernemental en question a mis en exergue certains programmes de développement entrepreneurial de son département, notamment les opérations «Imtiaz» et «Mousanada». A ce propos, il révèle que les opérateurs d'entreprises de la région SMD bénéficient rarement de ces opportunités, lancées par le ministère de tutelle pour insuffler une dynamique dans le réseau économique dans le pays. En effet, à la différence de leurs homologues de l'axe central qui s'accaparent la part du lion, les entreprises locales restent en dehors de cet appui potentiel dont les retombées sont positives, en particulier dans le domaine du textile. A cet effet, l'orateur qui s'dressa également aux partenaires de cette démarche développementale, déclare que la capitale du Souss abrite très prochainement une zone offshore, en collaboration avec tous les intervenants concernés, notamment les pouvoirs publics, les autorités locales, les instances élues…, afin de doter cette région des moyens d'amorcer le décollage industriel escompté. C'est en somme, l'idée d'entreprendre de créer de zones d'activités permanentes et de procéder à la qualification des ressources humaines. En fait, ce projet d'envergure qui a connu un ralentissement en termes de concrétisation à cause de la complexité des entraves procédurières, permettrait la redynamisation des petites et moyennes entreprises et l'activation de l'essor économique dans une région aux potentialités indéniables, d'autant plus qu'elle englobe la trilogie agissante, à savoir l'agriculture, la pêche maritime et le tourisme. Dans ce sillage, les PME s'attelleraient, sans doute, à promouvoir leurs projets en s'octroyant des crédits de ce soutien national allant jusqu'à 5 millions de DH pour une seule unité de production. Il est à signaler, enfin que le ministre a eu, dans l'après midi du même jour, une rencontre avec les étudiants et le corps enseignant de l'école nationale de commerce et de gestion (ENCG), autour de la thématique de l'épanouissement des entreprises. Une occasion pour le responsable du département de lancer le concept de l'esprit d'entreprise, par le biais duquel toute démarche volontariste apporterait la flexibilité des perspectives abordées. Une démarche qui s'avère accessible dans un environnement économique émergent et une nomenclature institutionnelle de plus en plus fiable.