Plusieurs centaines de personnes, hommes et femmes, ont participé à la célébration de la fête du travail, dimanche premier mai 2011, à travers l'organisation d'un meeting au siège de l'UMT à Settat et d'un défilé à travers le centre ville. A Settat, l'UMT était la seule centrale syndicale qui a organisé une marche à l'occasion du premier Mai. Et malgré les précipitations, les marcheurs ont brandi des banderoles et scandé des slogans appelant notamment à l'amélioration des salaires, à la satisfaction des revendications, au droit à l'organisation syndicale et à la grève, à l'application correcte des dispositions du code du travail, à la généralisation de l'assurance maladie, à la protection sociale à toutes les catégories des travailleurs, à la poursuite des responsables de détournements et de la dilapidation des deniers publics, à l'amélioration de la qualité de l'enseignement et de la santé publiques, à l'institutionnalisation du dialogue social, etc… A noter que ce défilé du premier mai a connu la participation d'ouvriers des différents secteurs : agriculture, CNSS, santé, enseignement, RADEEC, ONE, jeunesse du 20 Février, associations des diplômés chômeurs, collectivités locales, OFPPT, société Roca, etc… Au siège du syndicat à Settat, les syndicalistes des différents secteurs ont prononcé des discours relatant les revendications du personnel. Ces discours ont été entrecoupés par des slogans préparés pour la circonstance. Soutien du PPS à la classe ouvrière Dans un communiqué daté le 30 Avril 2011, le PPS a exhorté l'ensemble de ses militantes et militants à participer massivement aux défilés et marches de la classe ouvrière organisée à travers les différentes villes du pays. Le communiqué précise que la classe ouvrière marocaine a réalisé, grâce à sa détermination et à ses luttes, des acquis non négligeables, couronnés par les résultats du dialogue social. Ainsi, il a été décidé une augmentation de 600 DH mensuels au bénéfice des fonctionnaires à partir de mai 2011, une augmentation du salaire minimum de 15 % en deux étapes dans le secteur privé, un relèvement de la pension minimale de la retraite de 600 à 1000 DH et un relèvement du quota de promotion à 33 % en deux étapes tout en s'engageant à traiter les autres questions en suspens telles que la réforme de la grille des salaires, des régimes de la retraite et le renforcement de la couverture sociale… Ces mesures, selon le communiqué du PPS, restent en deçà des aspirations de la classe ouvrière eu égard au renchérissement du coût de la vie. Par ailleurs, elles ne concernent pas les autres couches de la société sans revenu comme les chômeurs, ni les titulaires de revenus aléatoires et les autres couches qui pâtissent de la vulnérabilité et qui ont besoin de mesures spéciales. Pour dépasser de telles problématiques, le PPS appelle à la mise en œuvre d'une nouvelle génération de réformes portant sur les domaines constitutionnel, politique, économique et social.