Le 8è Congrès national du Parti du progrès et du socialisme a clos ses travaux, lundi matin, par l'élection de Mohamed Nabil Benabdallah au poste de Secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme, en remplacement d'Ismaïl Alaoui qui avait décidé de ne plus briguer ce mandat. La proclamation du résultat de l'élection du nouveau secrétaire général a eu lieu lundi vers 9 heures, l'opération de vote des membres du nouveau Comité central, élu à l'unanimité des congressistes, ayant commencé vers 4 heures. Le retard constaté est dû aux réunions marathoniennes de la commission des mandats. Cette commission n'a terminé ses travaux que dimanche vers 23 heures et a, donc, soumis aux congressistes une liste de 676 membres choisis parmi les 920 congressistes qui se sont portés candidats à cette instance dirigeante. En fait, la question d'élargir –ou non- le Comité central avait suscité pas mal de discussions. Dès lors, il est normal qu'une telle opération, caractérisée par une ruée massive vers ce poste de responsabilité, fasse des déçus. En tout cas, la présidence du Congrès a dû suspendre sa séance nocturne pour gérer les mécontents. Finalement le bon sens et l'esprit partisan ont prévalu et les travaux se sont poursuivis normalement et dans un climat unitaire. Signalons que Nabil Benabdallah a 332 voix suivi de Mohamed Saïd Saïdi, membre du bureau politique, 243 voix et de Abdelahafid Oualalou, membre du comité central, avec deux voix. 570 sur les 676 membres du comité central ont participé à l'opération de vote, soit un taux de participation de 83,3. Pour le secrétaire général sortant, Ismail Alaoui, les travaux du 8-ème congrès du parti se sont déroulés dans des conditions normales et ont constitué un pas sur la voie de la modernisation de l'action partisane et de l'élargissement de la pratique démocratique interne. Autre nouveauté du 8è Congrès, le conseil de la présidence qui vient d'être créé après amendement du règlement intérieur. Ismaïl Alaoui estime que cette instance oeuvrera à respecter l'orientation politique et idéologique du parti, à promouvoir l'action partisane et à concrétiser la politique du PPS, relevant que ce conseil ne peut exercer les attributions du bureau politique. Pour sa part, Nabil Benabdallah, très ému après son élection à la tête du PPS, a salué, dans un bref entretien avec Al Bayane, «le climat démocratique dans lequel le Congrès s'est déroulé, ainsi que la concurrence ardue et loyale qui l'a marqué». Il a tenu, également, à louer les qualités louables d'Ismaïl Alaoui et les efforts qu'il a déployés pour servir le Parti. Signalons enfin que la deuxième réunion du nouveau Comité central élu aura lieu «dans 2 à 3 semaines» et aura à l'ordre du jour l'élection du nouveau Bureau politique et des commissions de contrôle financier et politique.