Europe 1 a dévoilé deux études qui démontrent que l'aspartame, un édulcorant artificiel, pourrait augmenter le risque d'accouchements prématurés et de cancers du foie et du poumon. Face à ces études, les chercheurs demandant une nouvelle évaluation des dangers provoqués par l'aspartame et autres édulcorants de ce type. La première étude, menée par des scientifiques danois auprès de plus de 59.000 femmes, montre les risques liés à la consommation de sodas non gazeux sucrés aux édulcorants et de sodas gazeux non sucrés comportant des édulcorants. L'étude explique ainsi que les femmes ayant "abusé" de sodas non gazeux sucrés aux édulcorants avaient 29% de risque supplémentaire d'accoucher d'un bébé prématuré, contre 27% de risque supplémentaire chez les femmes ayant consommé un soda gazéifié non sucré une fois par jour. La seconde étude, menée par des chercheurs italiens, révèle que la consommation d'aspartame accroît le risque de cancers du foie et du poumon à long terme. Le Réseau Environnement Santé présentera lors d'une conférence de presse, le 21 janvier prochain, de nouvelles données expérimentales et épidémiologiques associées au risque de l'aspartame en France.