Une mosquée a fait l'objet, ce week-end, de profanation dans le sud-ouest de la France, a-t-on appris auprès du Conseil français du culte musulman (CFCM), qui a réclamé une mission d'information parlementaire suite à la multiplication d'actes d'agression visant les lieux de prière et de recueillement. Des inscriptions racistes et xénophobes ont été découvertes, samedi, sur l'une des portes de la mosquée de Marmande, dans le département de Lot-et-Garonne (sud-ouest de la France), selon le CFCM. Dans un communiqué, le Conseil a condamné "avec la plus grande fermeté" ces actes "inqualifiables" et exprimé "sa profonde indignation face à la violence et à la haine de cette agression qui a visé, une fois de plus, un lieu de prière et de recueillement". Tout en appelant les autorités publiques à prendre toutes les dispositions nécessaires pour mettre fin à ces actes "portant atteinte à la sérénité de la pratique religieuse" en France, le CFCM "réitère sa demande de mise en place d'une mission d'information parlementaire pour mieux lutter contre ces actes, qui menacent la cohésion nationale et le vivre-ensemble". Il fait part de toute sa solidarité aux fidèles de la mosquée de Marmande et appelle les musulmans de France à "la vigilance face à ces provocations méprisables, en les affrontant avec la plus grande sérénité". Une enquête a été ouverte pour identifier les responsables de cette agression. Le maire socialiste de Marmande, Gérard Gouze, qui a condamné "très fermement ces actes à la fois indignes, stupides et lamentables", a tenu à exprimer son soutien à "la communauté musulmane de la ville et à tous ceux qui prient à la mosquée".(MAP).