La prise de poids ne frappe pas tout le monde de la même manière... Certains peuvent dévorer sans prendre un gramme, alors que d'autres grossissent rien qu'en regardant une barre de chocolat. Tout est une question de métabolisme. Prise de poids : une question de métabolisme Tout le monde sait bien que pour ne pas prendre de poids, il faut brûler autant ou plus d'énergie que l'on n'en reçoit par l'alimentation. Mais cela ne se fait pas seulement par une activité physique contrôlée: notre métabolisme, c'est-à-dire la manière dont notre organisme consomme l'énergie, joue aussi un grand rôle. C'est lui qui est en cause dans le fait qu'il y a des gens qui restent minces sans faire d'effort alors que pour d'autres la lutte contre la prise de poids constitue un combat quotidien. Pour mieux comprendre, on doit apprendre à bien distinguer les trois manières principales dont notre corps brûle l'énergie. Voyons cela plus en détail. Le métabolisme de base On désigne par métabolisme de base toutes les dépenses requises pour le maintien des fonctions vitales de l'organisme: respiration, circulation, digestion, activité cérébrale, etc. A l'instant précis où vous lisez ces lignes, votre cerveau brûle quelques calories. Même chose pour votre cœur en train de battre, vos muscles respiratoires qui écartent la cage thoracique pour faire pénétrer l'air dans les poumons, le maintien de votre corps à la bonne température, etc. On ne peut pas faire grand-chose pour augmenter le nombre de calories dépensées dans le métabolisme de base. Sinon favoriser le développement des cellules qui consomment le plus d'énergie: celles des muscles. A contrario, les graisses ne consomment quasiment rien, ce qui fait que notre bouée n'est pas seulement disgracieuse, mais aussi un handicap dans notre lutte contre la prise de poids. Un bon programme d'amaigrissement passe ainsi par une phase de renforcement musculaire, histoire d'augmenter son métabolisme. L'énergie brûlée par l'activité physique A chaque fois qu'on produit un mouvement, on dépense aussi de l'énergie. La quantité précise varie évidemment selon qu'on passe sa journée assis dans son fauteuil en train de pousser sur le bouton de sa télécommande (plus ou moins 100 calories dépensées) ou que l'on participe à une étape de montagne dans le Tour de France (plus ou moins 9000 calories dépensées). Pour éviter de prendre du poids, il importe évidemment de multiplier les phases d'activité physique. Mais là encore on se retrouve plus ou moins à égalité. L'énergie brûlée pour rien C'est dans un troisième volet des dépenses caloriques, la thermogenèse adaptive, qu'interviennent les profondes inégalités entre les individus. La thermogenèse adaptative désigne la capacité d'adaptation dont dispose l'organisme pour diminuer les fluctuations de poids. Sans entrer dans trop de détails, retenez que notre corps est capable de brûler de l'énergie “pour rien”. En cas d'excès alimentaires, certains individus se contenteront de faire fonctionner ces filières à plein régime et ne prendront pas de poids. Ce mécanisme qui porte le nom de “cycles futiles” se révèle très efficace chez certaines personnes et beaucoup moins chez d'autres, ce qui explique la réticence des uns et la propension des autres à prendre du poids. Site e-sante.be Notre psychologie détermine notre poids Quels sont les traumatismes de la vie qui font grossir ? Le risque de surpoids ne cesse d'accroître aujourd'hui, mais ce n'est pas l'alimentation seulement qu'il faudrait pointer du doigt. Notre vécu pèserait plus sur la balance qu'on ne pourrait le croire. Mauvaises hygiène alimentaire, trop de sédentarité… La population française a une nette tendance à l'obésité depuis plus d'une décennie. C'est presque la moitié de l'hexagone qui affiche un indice de masse corporelle (IMC) au dessus de la normale chez les 15 ans et plus. Faut-il uniqu ement pointer la malbouffe qui gagne du terrain ? D'après une étude récente, des événements du quotidien mal vécus ont des conséquences sur notre poids. Nous serions même déterminés par ces événements depuis notre plus jeune âge. Ces “événements biographiques” pointés du doigt par les spécialistes, pèsent bel et bien sur la balance. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le fait d'avoir vécu une séparation ou un divorce n'est pas déterminant dans le risque de surpoids. En revanche, les femmes qui déclarent avoir passé une enfance malheureuse et une adolescence heureuse ont un risque plus élevé d'être en surpoids que celles qui ont vécu l'opposé. De même celles qui ont un faible niveau d'études et de revenus ont plus de risque de développer des problèmes de poids. Chez les hommes, les anciens fumeurs seraient plus gros que les autres. Par contre, la probabilité d'être en surpoids apparaît moindre chez ceux qui sont devenus veufs et ceux qui ont eu de graves problèmes de santé avant 18 ans. À l'inverse, le fait d'avoir un partenaire atteint d'une maladie grave (actuellement ou dans le passé) influe fortement sur le risque de développer des problèmes de surpoids. Site Psychonet.fr