La préfecture d'arrondissements de Casablanca-Anfa, vient de se doter d'un nouveau centre d'hémodialyse réalisé dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), avec un coût global de 9,12 millions de DH. Une bouffée d'oxygène pour les malades insuffisants rénaux. Un partenariat exemplaire Cette nouvelle structure entièrement aménagée , équipée est le fruit d'un partenariat entre l'INDH, , l'Académie régionale de l'éducation et de la formation, la direction régionale de la santé, la Fondation marocaine pour la jeunesse, l'initiative et le développement (MJID) et un bienfaiteur. Aménagée sur deux niveaux, cette nouvelle structure est équipée de 24 générateurs de dialyse, dont deux réservés aux urgences et comprend deux unités d'hémodialyse, deux unités de prévention et de dépistage, une unité de soins intensifs, quatre salles de consultation, une salle pour le traitement d'eau ainsi que d'autres dépendances sanitaires. La réalisation de ce centre, d'une capacité d'accueil de 72 personnes, s'inscrit dans le cadre des efforts visant à renforcer l'offre hospitalière en faveur des personnes souffrant d'insuffisance rénale chronique au niveau de la préfecture d'arrondissements de Casablanca-Anfa, de rapprocher les soins de santé des citoyens et d'assurer une prise en charge adaptée aux patients, d'amélioration de la qualité des prestations fournies aux personnes souffrant d'insuffisance rénale chronique et de réduire au maximum les délais d'attentes des patients inscrits sur les listes d'attente à Casablanca pour leur permettre de mener une vie normale. Une politique de proximité très appréciée Ceci dit, il est utile de rappeler que les nouveaux cas d'insuffisance rénale chronique au Maroc sont aujourd'hui estimés entre 100 et 120 personnes sur 1 million d'habitants. Environ 3000 cas d'insuffisants rénaux chroniques se trouvent chaque année en attente de dialyse. Grâce à la stratégie mise en place par le ministère de la santé qui vise à encourager la régionalisation sanitaire, à doter et à donner tous les moyens nécessaires à chacune d'elles afin que chaque région se prenne en charge pour répondre du mieux qu'elles le peuvent , aux besoins exprimés par la population en terme de disponibilité et d'accès aux prestations de soins. Grâce à cette politique de proximité, actuellement, la quasi-majorité des régions du Royaume est dotée de centres de dialyse. La plupart des hôpitaux publics disposent d'un centre spécialisé en la matière. Ces centres ont souvent été mis en place dans le cadre d'un partenariat avec le ministère de la Santé publique. À cet égard, le ministère contribue pour près de 70% du coût de la dialyse et parfois plus. Cette contribution est souvent ignorée ou occultée. Le reste est pris en charge par les associations d'aides aux malades ou par des mécènes. A cet égard il convient de leur rendre hommage pour les actions citoyennes et humaines qu'ils entreprennent souvent dans l'anonymat. Leur soutien a permis de sauver plusieurs centaines de malades mais il n'en demeure pas moins que cette action de bienfaisance reste limitée. Cela dit, le traitement des insuffisants rénaux doit être “planifié” et intégré dans un programme thérapeutique plus complet, incluant la greffe des reins sans pour autant négliger les actions de préventions.