La 26ème édition du Festival du cinéma méditerranéen d'Alexandrie s'est ouverte, mardi en nocturne, avec la participation de plusieurs pays, dont le Maroc. Le Maroc, l'Egypte, la France, l'Italie, l'Espagne, la Grèce, la Turquie, le Liban, le Maroc, l'Algérie, la Syrie et la Croatie prennent part à la compétition officielle. Représenté par «Les oubliés de l'Histoire» de Hassan Benjelloun, le cinéma marocain a choisi de concurrencer cette année avec une Âœuvre puisée dans la réalité marocaine, en évoquant le phénomène de l'immigration et sa face cachée. Le film de Benjelloun tente de jeter la lumière sur la problématique de l'immigration, notamment l'immigration clandestine, tout en exposant la condition sociale des jeunes immigrés. «Les oubliés de l'Histoire» avait déjà remporté deux prix lors du 11ème Festival du film de Tanger, celui du premier rôle masculin décerné à l'acteur Amin Naji et le prix du scénario dédié au réalisateur. Parmi les films retenus à la compétition officielle de cette édition, qui se poursuivra jusqu'au 19 septembre, figurent également les longs-métrages «Le voyageur» de l'Egyptien Ahmad Maher, «Harragas» de l'Algérien Merzak Allouach, «Chaque jour est une fête» de la Libanaise Dima Al-Horr et «La porte du paradis» du Syrien Maher Kedo. L'ouverture de cette édition a été marquée par un hommage à une panoplie de comédiens et cinéastes, dont le réalisateur Ali BadraKhan, l'artiste Laila Elwi, le scénariste Moustapha Moharram, le directeur de la photo Mahmoud Abdel-Samie et les critiques Iris Nadmi et Hosn Chah. Parmi les honorés étrangers figurent l'écrivain français Robert Solé, la réalisatrice tunisienne Moufida Tlatli et le directeur italien de la photo Vittorio Storaro. Le jury, présidé par la réalisatrice tunisienne Moufida Tlatli, regroupe les comédiens égyptiens Hicham Sélim et Nelly Karim, le directeur général du Centre du cinéma grec Giorgos Papalios, le compositeur musical français Eric Serra et la photographe indienne Sabina. Au menu de cette édition figurent plusieurs tables rondes, dont celle portant sur «le cinéma numérique entre le financement et la liberté d'expression» et qui ouvre le débat sur les divers défis qu'affronte le cinéma numérique dans les pays méditerranéens avec la participation des scénaristes Rafiq Al-Sabbane, Mariam Naoum et le réalisateur Chérif Al-Bendari. Cette édition sera marquée, de même, par l'organisation de plusieurs panoramas et sections parallèlement à la compétition officielle, dont un panorama pour les films français et un autre pour les films de femmes, regroupant une dizaine d'Âœuvres signées par des femmes ou portant sur le monde au féminin en Méditerranée.(MAP).