Les sixièmes journées pharmaceutiques d'Agadir, initiées par le syndicat d'officine, ont drainé dernièrement à l'hôtel Mirage Royal, un nombre impressionnant dans le secteur. Placée sous le thème central «pour un acte pharmaceutique citoyen». Cet évènement de tradition a été surtout marqué par un débat franc touchant tous les volets de la profession. Rehaussées par la visite du Wali de la région Souss Massa Drâa, Mohamed Boussaid, ces rencontres d'extrême importance se sont surtout focalisées sur des sujets d'ordre professionnel et scientifique, autour de la visibilité à long terme au Maroc, la situation thérapeutique actuelle et la santé du citoyen et le monopole pharmaceutique. Toutes ces thématiques, encadrées par d'éminents experts en la matière, notamment Nadia El Kadiri, professeur de psychiatrie, centre universitaire Ibn Rochd à Casablanca , Professeur El Gueddari, président de la société marocaine de cancérologie, Professeur Cherrrah, vice-doyen de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, Docteur Kabbage, président du CRPOS, Docteur Belhaj, président de la FNSPM, Docteur El Bouhmadi de l'industrie pharmaceutique, Dr Ghaouti, pharmacien juriste. Les pharmaciens, toutes catégories réunies, ont donc défrayé la chronique en durcissant le verbe et le message, avant tout pharmacien-pharmacien. En fait, ils ne manquent pas de dire haut et fort leurs maux en terme de déontologie et de civisme, en constatent que nombre de collègue ne respectent guère les heures de fermetures et se lancent dans des «bavures» portant préjudices à l'image de la profession dont les retombées sur l'entourage pluriel. Outre les tares d'ordre internes, les pharmaciens soulèvent sans ambages leurs problèmes à caractère professionnel du fait des désengagements de leurs interlocuteurs. Il faut dire enfin que ces journées qui ont connu un succès probant, ont permis un échange fructueux entre les constituantes du secteur, chose qui a été reflétée dans les recommandations de clôture.