Les négociations directes entre les décideurs Israéliens et Palestiniens reprendront en septembre prochain à Washington sous la supervision américaine et de quelques pays arabes. Les palestiniens ne croient pas vraiment en le rôle que pourraient jouer ces négociations dans le changement de la situation dans leur pays sous occupation. En effet, les agissements des israéliens et de son armée sur les territoires occupés et les objectifs que trace Tel-Aviv quant à la judaïsation programmée et bien étudiée de la ville d'Al Qods et avec elle, l'édification du temple présumé de Salomon, démontrent sans ambiguïté aucune, que les négociations ne vont pas stopper l'animosité israélienne ou son désir d'exterminer à petits feux le peuple palestinien qui se trouve seul sur le champ de batail voilà plus de 60 ans. Les négociations doivent se baser sur l'égalité des négociateurs. En d'autres termes, il est inconcevable qu'avant même le début des pourparlers, on entende toujours Israël réitérer ses “non” classiques : non au retour des réfugiés palestiniens éparpillés à travers le monde et non à la proclamation d'Al Qods comme capitale de l'Etat Palestinien. Les palestiniens ont raison d'appréhender l'issue de ces négociations. L'Histoire a clairement démontré que les rencontres se suivent, se ressemblent mais n'aboutissent à rien. Si ce n'est d'ancrer chez les palestiniens le sentiment d'injustice exercé par Israël sous le silence de la communauté internationale. Dans le même registre, le président américain Barack Obama avait promis, à l'instar de ses prédécesseurs, que le dossier du Proche Orient sera la priorité numéro un de son administration et qu'il veillera en personne à résoudre ce conflit, à travers la restitution aux palestiniens, des droits qui sont les leurs. Dans le cadre du processus de paix entamé il y'a des décennies entre Israéliens et Palestiniens, des solutions diverses ont été proposées. Certaines démarches ont donné lieu aux accords de Camp David signés entre Israël et l'Egypte en 1978, ainsi qu'aux Accords d'Oslo signés avec l'OLP en 1993. L'avenir démontrera s'il existe une vraie volonté de changer les choses et résoudre ce conflit ou pas !