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Portrait : Sting, musique et causes humaines
Publié dans Albayane le 06 - 08 - 2010

Sting, de son vrai nom Gordon Summer, est né le 2 octobre 1951 à Newcastle upon Tyne, en Angleterre. Il tient plus sa passion de la musique de sa mère, coiffeuse et pianiste à ses heures, que de son père, laitier !
En 1971, il fait ses débuts dans un groupe local de jazz, Last Exit, tout en cumulant différents métiers: professeur de français, entraîneur de foot et terrassier…
C'est à cette époque qu'il se voit affublé du surnom de Sting à cause de ses polos rayés noir et jaune. Des couleurs rappelant la guêpe, « Sting » signifiant le dard dans sa langue natale.
C'est bien entendu avec The Police que Sting va sa se tailler une réputation internationale. En un peu plus de six ans et une demi douzaine d'albums, ce trio mêlant pop, rock et reggae, va signer quelques chefs-d'oeuvre.
C'est en 1984, dans la foulée de l'album Synchronicity que le chanteur bassiste oriente différemment sa carrière. Il fait ainsi ses premiers pas au cinéma en tenant le rôle principal dans le film de David Lynch, « Dune ».
Sting passe ensuite de longs mois en studio pour peaufiner son premier essai solitaire. The Dream Of The Blue Turtles paraît en 1985 et l'impose d'entrée tout en haut de l'affiche. Les singles If You Love Somebody (Set Them Free) et Russians -en pleine guerre froide entre l'Amérique de Reagan et le régime communiste de l'Europe de l'Est-, sont couronnés de succès. Entouré de musiciens chevronnés, il reprend les ingrédients qui ont fait la gloire de son groupe, un savant mix de rock, reggae, jazz et funk. Le double live Bring On The Night témoigne de la tournée qui s'ensuit.
En 1986, après une ultime tentative de reformation de The Police pour les besoins d'un best of, Sting tourne définitivement la page et se lance dans l'enregistrement de Nothing Like The Sun qui atterrit dans les bacs en 1987. Celui-ci contient de jolis tubes comme le dansant We'll Be Together ou le jazzy Englishman In New York. On note aussi une reprise de Jimi Hendrix (Little Wing) et trois titres traitant de la situation délicate de l'Amérique latine.
C'est à la fin des années 80 que Sting s'implique de plus en plus dans diverses causes humanitaires.
Il milite ainsi pour Amnesty International, la libération de Nelson Mandela et la sauvegarde de la forêt amazonienne en s'affichant aux côtés du chef indien Raoni. Une grande tournée est organisée en 1988 pour soutenir cette dernière cause et Sting y partage l'affiche avec Tracy Chapman, Youssou N'Dour, Peter Gabriel et Bruce Springsteen. Un très beau plateau…
Dans les années 90, Sting se fait plus rare, d'autant que cette période débute avec la mort de son père à qui il dédie The Soul Cages, en 1991. Un disque superbe et sombre mis en valeur par les singles All This Time, Mad About You ou Why Should I Cry For You ?, plutôt autobiographique.
Deux ans plus tard, sort Ten Summoner's Tales qui comprend If I Ever Lose My Faith In You et Fields Of Gold. Ce dernier titre donne également son nom à une compilation qui paraît en 1994 et que Sting réadaptera avec le groupe corse I Muvrini en 1998 (Terre d'Oru). Il se joint aussi à Bryan Adams et Rod Stewart pour la bande originale du film Les Trois Mousquetaires (All This Love).
En 1999, c'est Brand New Day qui marque le retour d'un Sting serein. Il y invite Stevie Wonder et Cheb Mami avec qui il chante en duo Desert Rose. Un titre qui fait le tour du monde, symbolique de l'amitié qui peut régner entre arabes et occidentaux.
Une image d'Epinal complètement écornée par les attentats du 11 septembre 2001, le jour même où Sting doit se produire dans le cadre d'un concert privé organisé dans sa résidence de Toscane. Après s'être longuement interrogé, il monte sur scène et donne une représentation empreinte d'une immense émotion. Le live All This Time la restitue parfaitement.
En 2003, le fils du chanteur, Joe Summer, monte son groupe (Fiction Plane) et sort un premier album.
Cette même année, Sting publie Sacred Love dans lequel il s'ouvre une fois de plus aux autres.
Il convie Mary J Blige et le musicien indien Anoushka Shankar avec son sitar. Un opus en hommage à deux amis, Kim Turner et Tim White. En 2004, on le retrouve dans la bande originale de « Bridget Jones, l'âge de raison » et en 2005, il donne un concert de soutien aux victimes du tsunami en Asie du Sud-Est.
Cela se passe dans un vignoble australien et c'est à l'image de Sting: bon comme du bon vin !


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