«Si le régime sioniste commet la moindre agression contre le territoire iranien, nous monterons au front et mettrons Tel-Aviv à feu» a menacé l'ambassadeur iranien auprès de l'ONU. L'Iran mettra Tel-Aviv à feu en cas d'attaque israélienne contre la République islamique pour son programme nucléaire controversé, a averti l'ambassadeur iranien auprès de l'ONU, cité dimanche 1er août dans la presse locale. «Si le régime sioniste commet la moindre agression contre le territoire iranien, nous monterons au front et mettrons Tel-Aviv à feu», a déclaré Mohammad Khazai, dans la ville de Kashmar dans le nord-est de l'Iran, selon le quotidien gouvernemental Farhang-e Ashti. Mohammad Khazai a estimé que les «bruits» autour d'une attaque israélienne contre la République islamique d'Iran étaient «un signe de la peur de l'ennemi». Conflit autour de l'uranium iranien Israël n'a jamais exclu de mener une action militaire contre l'Iran, accusant son ennemi juré de chercher à se doter de l'arme atomique, ce que Téhéran dément. Les autorités iraniennes annoncent régulièrement qu'elles riposteraient de manière écrasante en cas d'attaque d'Israël ou des Etats-Unis, qui tentent aux côtés de l'Union européenne et de l'ONU de faire cesser les activités d'enrichissement de l'uranium par l'Iran. Téhéran insiste sur le caractère strictement civil et pacifique de son programme nucléaire et refuse de mettre fin à son programme d'enrichissement, défiant le Conseil de sécurité de l'ONU qui a adopté le 9 juin de nouvelles sanctions, imité ensuite notamment par les Etats-Unis, l'UE et le Canada. Les sanctions de l'ONU ne pousseront pas Téhéran à mettre fin à son programme d'enrichissement d'uranium, a estimé vendredi le ministre israélien de la Défense Ehud Barak. Si les sanctions ne fonctionnent pas, «nous conseillons à nos amis de n'écarter aucune option. C'est ainsi que nous-mêmes raisonnons», a-t-il dit. Des relations tendues depuis fort longtemps Depuis sa création, en 1948, et jusqu'à la Révolution iranienne, en 1979, Israël a connu des relations cordiales avec l'Iran, alors dirigé par la Dynastie Pahlavi. L'Iran fut l'une des premières nations à reconnaître l'Etat d'Israël et considéré comme son meilleur ami musulman. Malgré cela, l'Iran vota en 1975 avec 72 autres pays en faveur de la Résolution 3379 de l'Assemblée des Nations Unies, qui assimilait le Sionisme au racisme. Cependant, l'Iran et Israël développèrent des liens étroits en matière militaire durant cette période. Un exemple en est le développement de projets militaires en «joint venture» tel le Projet Fleur, la tentative Irano-Israëlienne de créer un nouveau missile. Le premier à avoir déclaré Israël ennemi de l'Islam fut l'ayatollah Khomeini durant la seconde période Pahlavi, dans sa campagne contre le Shah Mohammad Reza Pahlavi qui soutenait Israël. Après la seconde phase de la Révolution iranienne de 1979 qui signa l'instauration de la République islamique, l'Iran rejeta sa reconnaissance de l'état d'Israël et cessa toute relation officielle avec lui. Cependant, l'Iran est suspecté d'avoir acheté à l'état d'Israël des armes pour plus de 2,5 milliards de dollars, par l'intermédiaire d'un tiers (en l'occurrence les Etats-Unis), au cours de la guerre Iran-Irak dans les années ‘80 et ‘90. Ces ventes d'armes ont été citées dans le scandale de l'Irangate. En 1998, l'homme d'affaires israélien Nahum Manbar a été condamné à 16 ans de prison en Israël pour avoir commercé avec Téhéran. Au cours de l'enquête, «des centaines de sociétés» ont été accusées d'avoir effectué des transactions illégales avec l'Iran. Lors de l'élection du Président réformiste iranien Khatami en 1997, certains pensèrent que l'Iran et Israël contribueraient à améliorer leurs relations. Au début, cette élection ne sembla pas changer grand chose (il traita Israel d' «état parasite» et d'« illegal «) mais de légers signes d'amélioration se firent jour. Par exemple, Khatami déclara que «les Juifs seraient en sécurité « en Iran et que toutes les minorités religieuses seraient protégées. Depuis sa création, en 1948, et jusqu'à la Révolution iranienne, en 1979, Israël a connu des relations cordiales avec l'Iran, alors dirigé par la Dynastie Pahlavi. L'Iran fut l'une des premières nations à reconnaître l'Etat d'Israël et considéré comme son meilleur ami musulman. Malgré cela, l'Iran vota en 1975 avec 72 autres pays en faveur de la Résolution 3379 de l'Assemblée des Nations Unies, qui assimilait le Sionisme au racisme.