Décidément, l'Afrique du Sud ne loupe la moindre occasion pour contrarier notre pays à propos de sa cause nationale suprême. Depuis 2005, juste avant deux ans du dépôt de la suggestion d'Autonomie à la communauté planétaire, le pays de Mandela se faisait siennes toutes les hostilités du monde. Et pourtant, le Maroc était parmi les nations sinon la première au continent, à avoir côtoyé de très près, monarchie et peuple, la lutte contre l'Apartheid et soutenu de bout en bout, son combat farouche au profit de la libération de son leader historique, par le biais de l'octroi des armes et des moyens, sans compter. Après s'être acquitté des geôles de la disparité raciale, Nelson reconnaissait la primauté du rôle marocain dans cette douloureuse épreuve universaliste, jusqu'au moment où son régime se macule de traîtrise envers ce compagnon de proue qu'est le Maroc, tout au long des années sombres. Son revirement éhonté prenait naissance en 2005 quand il se payait le luxe d'épouser les thèses des milices sécessionnistes sous l'égide de leur parrain qui n'est autre que la junte algérienne. Dès lors, le duo expansionniste mène la campagne Africticide aux antipodes nord/sud du continent, à l'encontre du royaume dont la position géostratégique sur la Méditerranée et l'Atlantique rendait sulfureuses ses convoitises hégémoniques. En fait, il faudrait dire que l'acheminement commercial maritime des cargaisons, via le cap de bonne-espérance sur le promontoire rocheux sur la côte Atlantique de l'Afrique du Sud, faisait bien l'affaire de ce pays qui en frottait les mains, des lustres durant. Mais, en raison de l'ouverture du canal de Suez par le biais duquel le passage s'en trouvait moins coûteux et plus rapide pour se rendre en Europe, ce même pays s'en enrageait et s'en prenait donc au Maroc, de par cette accessibilité plus rentable. La hantise sud-africaine mêlée de haine à l'adresse du Maroc s'expliquait autrefois par des considérations plutôt idéologiques, mais aujourd'hui, à coup sûr, par des calculs surtout économiques et monopolistes. Le Maroc devient sans doute, la cible des deux pays auxquels le leadership africain échappe au profit de leur concurrent, de par justement son intégrité territoriale qui se transforme non plus en credo de faiblesse, mais en créneau de force par laquelle il glane au quotidien sympathie et consentement de la part de nombre de nations, par la justesse et la légitimité de ce dossier artificiel. L'Afrique du Sud s'enrage de prendre le dessus sur le Royaume du Maroc en position de pionnier du progrès et de la paix et met les mains et les pieds pour lui tendre des guet-apens dont le dernier en date n'est autre que la récente fabulation inhérente à l'assemblée unilatérale du BRICS Afrique qui se tiendra en terre sud-africaine à laquelle le Maroc n'avait jamais été convié. Ce pays désavoué et décrédibilisé sur toute la scène internationale depuis la disparition de son Panthéon, ferait bien mieux de s'inspirer du legs patriotique du Grand libérateur Nelson Mandela, à travers cette illustre citation : «Être libre, ce n'est pas seulement de ses chaînes ; c'est vivre de façon qui respecte et renforce la liberté des autres ! ».