La Délégation Interministérielle aux Droits de l'Homme (DIDH) a démenti vendredi "des allégations relayées par des médias sur l'affaire du dénommé S.B, portant notamment sur son procès concernant l'exercice de son droit à la liberté d'expression". Dans une mise au point parvenue à la MAP, la DIDH juge nécessaire, à cet effet, d'éclairer l'opinion publique en apportant des éclaircissements sur le cas de la personne concernée, notant que les poursuites contre cette personne ont été engagées suite à sa commission d'actes répréhensibles selon les dispositions du code pénal et non pas à cause de son exercice du droit à la liberté d'expression qui reste garanti par la loi. Le communiqué ajoute que "la personne concernée a bénéficié juste après son interpellation de tous ses droits et d'un procès équitable y compris la notification du motif de son arrestation, son droit à une assistance juridique ainsi que la possibilité de contacter un de ses proches et de désigner un avocat ou présenter une demande de sa désignation dans le cadre de l'assistance judiciaire. La même source révèle aussi que "l'affaire de la personne concernée est toujours portée devant la justice qui reste la seule habilitée à trancher en dernier ressort en l'incriminant ou encore en l'innocentant, étant donné que le jugement en première instance à l'encontre de la personne concernée est porté en appel." Et de conclure en exprimant "son rejet de toutes les informations erronées diffusées au sujet de la personne concernée dans le but d'influencer le cours de l'affaire".