Par Karim Aouifia (MAP) Sous le leadership avant-gardiste de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc poursuit sa marche résolue vers la consécration de ses droits historiques et légitimes sur son Sahara, avec l'engagement et l'adhésion sans faille de toutes les composantes de la société marocaine. Confortée par la dynamique de soutien international grandissant et sans équivoque à la marocanité du Sahara, cette démarche novatrice tire sa force de la vision perspicace et clairvoyante de Sa Majesté le Roi, en s'appuyant sur une action diplomatique proactive et agissante. A la faveur de cette vision forgée dans la détermination et la légitimité historique, laquelle s'érige en rempart contre les agissements futiles des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume, le Maroc continue, en toute sérénité, d'engranger les acquis au moment où le plan d'autonomie pour le Sahara marocain jouit du soutien clair et sans ambages de plus d'une centaine de pays, dont de grandes nations comme les Etats-Unis, l'Espagne et l'Allemagne. A l'ONU, le Conseil de sécurité a adopté, en octobre dernier, la résolution 2654 qui a consacré de manière irréversible la centralité, la prééminence, la crédibilité et le sérieux de l'initiative d'autonomie en tant que seule et unique solution à ce différend régional dans le cadre de la souveraineté et l'intégrité territoriale du Royaume. N'en déplaise à l'Algérie et à son pantin le « polisario », l'instance exécutive de l'ONU a aussi conforté le soutien massif de la communauté internationale en faveur de l'initiative d'autonomie, alors que 28 pays africains, arabes et latino-américains ont décidé d'ouvrir des consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla. Cette dynamique confirme à bien des égards la plénitude des droits historiques du Maroc sur ses provinces du Sud. Cette consécration des plus claires a été réaffirmée aussi par de nombreux pays, groupements régionaux et pétitionnaires qui se sont succédé au podium de la 4è Commission de l'Assemblée générale des Nations Unies en octobre 2022 et lors du séminaire régional et la session annuelle du Comité des 24 de l'ONU (qui ont eu lieu en mai et juin derniers respectivement), pour témoigner leur soutien au processus politique et mettre en avant les efforts sincères et sérieux du Maroc, incarnés par le plan d'autonomie. Lors de ces événements, les ambassadeurs et les représentants de délégations et de groupements régionaux ont fait part de leur soutien à l'intégrité territoriale et à la souveraineté nationale du Maroc sur ses provinces du Sud et souligné la prééminence du plan d'autonomie comme seule et unique solution au conflit régional sur le Sahara, ainsi que la dynamique de développement tous azimuts que connaît cette partie chère du Royaume à la faveur du Nouveau modèle de développement lancé par SM le Roi en 2015. Dans cette même résolution, le Conseil a épinglé pour une énième fois l'Algérie, en scellant une fois de plus son statut de partie prenante principale dans le différend régional sur le Sahara marocain, en lui enjoignant de coopérer et de s'engager avec le Secrétaire général de l'ONU dans le cadre du processus politique des tables rondes dans un esprit de compromis et de réalisme et ce jusqu'à l'aboutissement de ce processus. A travers la nouvelle résolution, l'organe onusien a également réaffirmé sa position constante et celle de la communauté internationale selon laquelle la solution à ce différend régional doit être politique, réaliste, pragmatique, durable et basée sur le compromis. « Cette corroboration de la position du Conseil de sécurité qui ne souffre d'aucune ambiguïté rejoint la conviction du SG de l'ONU dans son dernier rapport en appelant à ce que le règlement de cette question se base sur les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2018 », avait déclaré l'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, Omar Hilale, à l'issue de l'adoption de la résolution 2654. Pour sa part, l'Assemblée générale de l'ONU a réitéré, dans sa dernière résolution, son soutien au processus politique mené sous l'égide exclusive des Nations Unies pour le règlement du différend régional autour du Sahara marocain. Cette résolution, à l'instar de ses précédentes et de celles adoptées par le Conseil de sécurité depuis plus de deux décennies, ne cite à aucun moment le référendum, mort et enterré aussi bien par le Secrétaire général de l'ONU que par l'Assemblée générale et le Conseil de sécurité. Plus encore, cette résolution a mis à nu les mensonges de l'Algérie et de sa marionnette le « polisario », en qualifiant la question du Sahara marocain de « différend » régional entre le Maroc et l'Algérie et aucunement de prétendue question de « décolonisation ». Tous ces acquis et réalisations reflètent un engagement de tous les instants d'un Royaume ancestral, déterminé à défendre ses droits légitimes et sa souveraineté pleine et entière sur ses provinces du Sud.