Khalid Darfaf La Fédération nationale de l'enseignement (FNE) envisage d'organiser une grève nationale les 20 et 21 février 2023, apprend-on dans un communiqué rendu public. Il faut dire que cette décision a été prise par le bureau national de cette instance syndicale lors de sa réunion extraordinaire tenue les 11 et 12 février. La même source indique que cette grève sera ponctuée par des sit-in qui seront tenus, lundi 20 février 2003, devant les directions provinciales du ministère de l'éducation nationale dans tous les territoires du Royaume.La FNE justifie sa décision en endossant l'entière responsabilité au gouvernement, notamment le département de tutelle quant à la tension que connait le secteur, qui selon elle, fait prévaloir une « approche répressive ». Toujours selon la même source, une telle pratique va à l'encontre « des slogans de la réforme et la promotion des conditions du corps enseignant, l'amélioration du niveau scolaire et la lutte contre la déperdition scolaire. » Faire prévaloir la raison Tout en réitérant son soutien inconditionnel aux actions militantes menées par les enseignants contractuels afin de défendre leurs droits justes et légitimes dans le dessein d'instaurer la stabilité socioprofessionnelle et réparer l'injustice revanchardes », le communiqué de la FNE a appelé au retrait immédiat de toutes les décisions administrative et « les décisions abusives et revanchardes » à l'égard des enseignants contractuels qui « mènent la bataille du boycott du système Massar ». En sus de cela, la FNE a dénoncé les actions répressives à l'encontre des enseignants observant des sit-in dans les villes de Taourirt, Guercif, Fkih Ben Salah, Azilal, entre autres, en mettant l'accent sur le fait que ces pratiques ne font qu'augmenter la tension. Selon la FNE, la sortie de la crise nécessite la mise en place d'une approche qui privilégie la raison voire l'intérêt général afin de garantir un déroulement normal des cours. La FNE a, en outre, appelé les enseignants à porter des brassards, en signe de solidarité avec les enseignants suspendus pendant le temps de la récréation, les 13, 14 et 15 février. Notons par ailleurs, que la coordination nationale des enseignants contractuels a décidé la prolongation du mouvement de la grève jusqu'au 15 du mois courant. Les contractuels qui ont rejeté l'accord du 14 janvier 2023, signé entre le ministre de l'éducation nationale et les syndicats en présence du chef du gouvernement exigent leur intégration dans la fonction publique