Mondial Qatar-2022 (dernier tour aller) Arrivée mardi soir à l'aéroport international de Kinshasa pour le compte du dernier tour des éliminatoires (Zone Afrique) de la Coupe du Monde Qatar 2022, la délégation marocaine, avec à sa tête le président de la Fédération Royale Marocaine de football Fouzi Lekjaa, a été surprise par le non-professionnalisme des responsables de la RDC lors de la réception des Lions de l'Atlas. De son côté, le Maroc n'a pas hésité à adresser un courrier à la Confédération africaine de football (CAF), dans lequel les principaux concernés dénoncent l'absence d'un représentant officiel de la Fédération congolaise (FECOFA) pour les accueillir, en plus de la non-présence des deux bus réservés par la FRMF pour conduire les joueurs et le staff à l'hôtel, sous prétexte qu'ils seraient tombés en panne. Les Marocains, après avoir été contraints de se trouver un nouveau bus, ont dû également faire face à plusieurs arrêts en route causés par des supporters congolais qui proféraient des menaces à l'encontre de nos joueurs. À cela s'ajoute la séance d'entraînement des Lions perturbée par plusieurs supporters congolais qui se sont introduits au Stade des Martyrs. Sans oublier la présence de la délégation de la RDC dans le même hôtel des joueurs. La réaction de la FECOFA ne sait pas fait attendre. Les responsables congolais ont également adressé un courrier à la CAF dans lequel on peut lire : «Nous aurions aimé que la FRMF fasse allusion au bus de la FECOFA, qui a confortablement transporté la délégation marocaine de l'aéroport jusqu'à l'hôtel avec l'escorte de notre police et de ne pas laisser sous silence le bus en mauvais état loué par leurs propres délégués. Le protocole de la FECOFA était à l'aéroport avec un bus de très bonne qualité et une jeep de marque Prado. » Avant de conclure : « aussi paradoxal que cela puisse paraître, leur équipe d'avance a loué à notre insu un autre bus, certainement pour éviter de monter à bord de notre bus. Nous sommes désolés du mauvais choix opéré, mais cela ne peut nullement être imputé à la FECOFA. Par conséquent, nous demandons à la FRMF le retrait des propos infondés contenus dans la correspondance pré-rappelée».