Note de conjoncture de mars de la DEPF Dans sa note de conjoncture de mars, la Direction des Etudes et des Prévisions Financières (DEPF) relevant du ministère de l'Economie et des finances affiche son optimisme par rapport à l' activité du secteur touristique. Cet optimiste est motivé notamment par l'amélioration de la situation épidémiologique au Maroc. Malgré la forte baisse enregistrée par les recettes touristiques au mois de janvier 2022 (-58,6%), en raison de la fermeture des frontières nationales le long de ce mois, l'évolution de l'activité du secteur s'annonce plus favorable pour l'année 2022 et ce, depuis la réouverture des frontières nationales en date du 7 février. En effet, le nombre de passagers accueillis dans les aéroports nationaux durant la période du 7 au 28 février est de l'ordre de 660.045 passagers, dont 50% sont des voyageurs internationaux. La DEPF souligne que le trafic international des voyageurs par voie aérienne a récupéré 72% de son niveau durant la même période de 2019. « Les perspectives semblent plus favorables pour l'année 2022, suite à l'amélioration de la situation épidémiologique au Maroc et la mise en place de divers programmes et mesures dont notamment ceux afférents à la réouverture des frontières nationales et le programme d'urgence accordé par le gouvernement pour le soutien du secteur d'un montant de 2 milliards de dirhams », fait savoir la DEPF. Et d'ajouter que le secteur du tourisme a clôturé 2021 sur une évolution positive de ses principaux indicateurs (nuitées et arrivées), malgré la fermeture des frontières nationales à partir du dernier mois de cette année. A cet effet, la DEPF rappelle que le flux des arrivées à la destination marocaine s'est accru de 34% à fin 2021, pour un total de plus de 3,7 millions de touristes. Cette évolution a résulté de la progression des arrivées des Marocains résidant à l'étranger (MRE) de 77,9%, contre une baisse de celles des touristes étrangers de 8,8%, après un retrait respectivement de 76,7% et de 80% un an plus tôt. Pâtissant pour la deuxième année consécutive des effets de la crise pandémique, le nombre total de ces arrivées a reculé de 71,2% par rapport à leur niveau pré-crise (fin 2019), après -78,5% à fin 2020. Concernant les nuitées réalisées dans les établissements d'hébergement classés, celles-ci se sont raffermies de 30,7% en glissement annuel, au terme des onze premiers mois de 2021. Ainsi, leur baisse par rapport à leur niveau d'avant la crise s'est atténuée à -63,5% à fin novembre 2021, après -72,1% un an auparavant.