Par M'barek Housni Elbrouj, une ville à quelques 150 km de Casablanca. La capitale des Béni Meskine. On était quatre hommes à y faire le déplacement, un après-midi, en deux voitures. L'une jusqu'à Berrchid, l'autre jusqu'à Elborouj, en passant par Settat, la capitale de la Chaouia. Conduites par deux de ses messieurs. Investir l'intérieur du pays, en pleine compagne qui souffre de sécheresse de ces jours d'hiver qui ne se ressemble pas. Mais il fait dire que l'état de l'autoroute et de la voie facilite la circulation. On raconte cela, car il n'est pas donné de fournir un tel effort, au milieu d'une semaine de travail pour aller parler de littérature, de créer un événement culturel axé sur les mots. Mais lorsqu'on est versé dans l'écriture, mordu par le tout livresque, les distances se rétrécissent largement. Ce fut sur invitation du directeur, du proviseur et du président de l'association des parents d'élèves. Venir et intervenir autour du thème « la nouvelle littéraire et l'expression ». Donner à voir et à écouter aux élèves une autre façon d'approcher le texte littéraire comme égal à la vie, source d'émotion, moyen d'expression sur l'homme et le monde. Leur parler de l'écriture comme passion et non pas un simple apprentissage sanctionné par un examen et des notes. Et c'est un réel bonheur de les voir attentifs, intéressés, étonnés. Leurs questions d'une juvénilité séduisante fait plaisir à voir. Morale : ne laissons pas nos élèves et nos étudiants (es) en dehors de la participation culturelle multiple, que nos écrivains et créateurs en tous domaines aillent à leur rencontre. C'est un besoin d'un côté, et un devoir de l'autre.