Justice climatique inclusive et solidaire Le Réseau de communication et de développement des femmes du Sénégal (RECODE) appelle à une mobilisation des organisations de femmes appartenant à la société civile, pour ''une justice climatique inclusive et solidaire''. Le RECODE a fait ce plaidoyer à l'ouverture, mardi, à Dakar, d'un atelier sur ''la connexion et la mobilisation des [organisations de] femmes du Sénégal pour une justice climatique inclusive, en direction de la COP27'', la 27e conférence des Nations unies sur le climat, prévue en novembre prochain en Egypte. Intervenant à cette rencontre, la directrice de l'équité et de l'égalité des genres, Astou Diouf Guèye, a souligné la nécessité d'une ''justice climatique, qui respecte les droits des pays africains, des femmes, des jeunes et des peuples vulnérables''. ''Je magnifie votre démarche de mobilisation des [organisations de] femmes du Sénégal et d'Afrique pour une justice climatique, car elle contribue à la valorisation et au renforcement du leadership des femmes dans le domaine de l'environnement'', a-t-elle dit. En ce sens, a rappelé Mme Guèye, s'adressant aux membres du RECODE, ''la protection de l'environnement est un défi majeur qui nécessite des mesures fortes au plan politique, économique, social surtout dans un contexte de mise en œuvre de la seconde phase du PSE (Plan Sénégal émergent), 2019-2023''. Evoquant le projet ''Activistes africains pour la justice climatique (AACJ)'', Mme Guèye a fait remarquer que cette initiative devrait permettre, ''dans une certaine mesure, de consolider l'harmonisation des politiques environnementales au sein des huit pays africains concernés, afin de faire face aux défis du changement climatique, avec comme apport l'amélioration du cadre de vie''. Elle estime que ''les femmes pourraient constituer un levier puissant et efficace pour renverser la tendance face aux sérieuses menaces des changements climatiques sur les efforts de développement déployés par le Sénégal, si les facteurs qui accentuent leurs difficultés sont maîtrisés''. Lancé en 2021, le projet AACJ est destiné à se poursuivre jusqu'en 2025. Son but est d'''amplifier'' et d'''unir les voix en Afrique, afin que les femmes, les jeunes et les communautés locales et autochtones défendent (...) leurs droits et mènent une vie décente et digne, dans un environnement sain et durable, dans le contexte de l'urgence climatique''.