A une cadence galopante, la machine du Programme de Développement Urbain à la capitale du Souss ne cesse de vrombir dans les différents recoins de la ville. Un peu partout, les travaux vont tambours battants, générant un réel désagrément de mobilité, il est vrai, mais personne ne s'en plaint, puisque l'on est conscient de la nécessité désobligeante des chantiers en cours. Pareil à un rucher en activité à plein régime, l'ouvrage fonctionne sans relâche, alimenté d'un suivi de pilotage, rubis sur l'ongle. Récemment encore, on aura ébauché une série de tournées aux divers points afin de s'enquérir de l'état d'avancement des projets. Il s'est agi en effet, du Bus à Haut Niveau de Services, dit communément (BHNS) dont l'œuvre va bon train avec notamment un prêt de l'Agence Française de Développement (AFD), à hauteur de 33 millions d'Euros afin de financer une partie de plus de 15 kms de cette réalisation du transport en commun écologique, prévue pour 2023. A cet égard, on ne pourrait passer nullement sous silence, l'aménagement notoire auquel fut soumis le boulevard Mohamed V, prolongé jusqu'au bourg de Bensergao. Un fleuron de sublimité qui se dresse avec amour, agrémenté d'éclairage public de haute qualité, de chaussées et bas-côtés en verdure, de giratoires de sensation à mettre du baume au cœur...D'autre part, la visite de chantiers concernait également la maison des arts et le cinéma Sahara, entre autres, dont le rehaussement aura gagné nettement du terrain, dans le cadre du hissement du pôle culturel, artistique, culturel et récréatif, laissés pour compte des décennies durant. Les espaces verts et les aires de proximité, poussent comme des champignons sur l'ensemble des quartiers de la ville, sans parler aussi du pôle médical et éducatif qui, chemin faisant, prend forme à petits trots, magistralement ponctué par une continuation de l'artère est/ouest. On aura apprécié pareillement les trémies à prévoir dans le quelque temps à venir et au terme desquelles la circulation serait à la fois fluide et attractive, sans pour autant omettre la mise en place d'une panoplie de parkings souterrains, plus spécialement sur l'actuel stade Al Inbiât mitoyen l'avenue Hassan II et Mohamed des deux côtés. Par ailleurs, on ne peut non plus, taire le pôle patrimonial de la ville, en particulier la citadelle dont la restauration archéologique et structurel s'accroît à des rythmes accélérés, aussi bien sur le promontoire qu'aux sites de contigüité adjacente dont le téléférique, mis à l'épreuve lors de la récente visite, viendra agrémenter et fortifier l'aspect animation du souci patrimonial par cet investissement divertissant d'envergure qui avait connu, faut-il le rappeler, des blocages incompréhensibles. A voir ce remue-ménage qui s'effectue à grandes enjambées, devrait-on s'en réjouir ? Il ne fait de doute que la population de la ville et ses visiteurs tant nationaux que d'outre-mer ne peuvent qu'en être fiers, pourvu que leur condition et cadre de vie s'en soit pleinement améliorée !