Maintenance et digitalisation industrielle Les assises du 1er Cluster au Maroc de la maintenance et de la digitalisation industrielle : « Cluster Maintenance 4.0 » (CM4.0), ont été organisées récemment à Safi, province à l'avant- garde des dynamiques industrielles, à l'initiative du Centre Régional d'Investissement (CRI) de Marrakech-Safi, aux côtés de plusieurs institutions, universités, grandes et moyennes entreprises ainsi que de startups. « L'assemblée générale constitutive de ce Cluster s'est réunie mercredi 1er décembre à Youcode de Safi avec la participation de ses 9 membres fondateurs, à savoir : le CRI Marrakech-Safi, l'OCP, Maghreb Steel, l'Agence de Développement du Digital (ADD), l'Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), l'Ecole Nationale des Sciences Appliquées (ENSA) de Safi, OCP MS, CETIM, et MBTEC, indique un communiqué du CRI Marrakech- Safi. Placés au centre de la politique industrielle du Maroc, les clusters se positionnent, aujourd'hui, comme étant un mode d'organisation collaboratif entre entreprises et institutions, dans l'ultime but est de valoriser et dynamiser la capacité créatrice des territoires, rappelle la même source. « Le secteur de la maintenance industrielle ne connait pas la crise, avec un marché annuel estimé à 1,3 milliard de DH. Au Maroc, ce sont plus de 230 grandes entreprises, 840 PME, 1.500 startups et 800 institutionnels et établissements de Recherche et Développement (R&D) qui sont concernés, lit-on dans le communiqué. Et le CRI- MS de poursuivre que pour la seule région de Marrakech-Safi, on estime à plus de 800, le nombre d'acteurs directement concernés par les problématiques de la maintenance industrielle. Ce secteur connait une mutation profonde, avec l'accélération de la digitalisation et de l'internet des objets, ce qui permet au Maroc et à la région Marrakech-Safi d'avoir des ambitions fortes pour devenir un hub international de la maintenance industrielle 4.0. Et la même source de conclure que « les objectifs de ce Cluster sont principalement de rassembler tous ces acteurs autour de partage des « best practices », la montée en compétence, en compétitivité et en attractivité, la défense de leurs intérêts communs, ainsi que la prospection de nouveaux marchés ».