Par Fairouz EL Mouden D'un report à l'autre, l'attente d'une reprise effective de l'école semble encore incertaine. Elle est soumise à une série de conditions que seuls les décideurs détiennent. La dernière décision du ministère de l'Education nationale de reporter la rentrée scolaire jusqu'au 1er octobre prochain a eu tout son effet sur les établissements scolaires et les parents d'élèves. D'aucuns s'interrogent aujourd'hui, sur les raisons de ce report, les élections certainement pas, la situation épidémiologique non plus, puisque les écoles se sont déjà préparées pour recevoir leurs élèves dans le respect des contraintes sanitaires exigées depuis l'année dernière…élargir la campagne de vaccination pour toucher un nombre plus important des jeunes de plus de 12 ans. Plutôt veulent-ils rendre obligatoire la vaccination de cette tranche d'âge avant toute reprise de l'école ? Il est aujourd'hui de la responsabilité du département de tutelle de fixer les conditions obligatoires pour une rentrée scolaire d'ici le 1er octobre prochain. Cela devrait être programmé bien à l'avance pour éviter ces reports et permettre aux enfants d'aller en classe en temps normal. La programmation préalable de la vaccination des enfants âgés de 12 à 18 ans pouvait nous épargner cette situation de détress et de chocs psychologiques ressentis par les élèves à la veille de la rentrée scolaire. Et malheureusement, aucune autre option ne s'offre à eux pour le moment. Même l'enseignement à distance, option fortement demandé durant cette période qui nous sépare du 1er octobre pour initier une mise à niveau des élèves et ou une éventuelle révision du programme de l'année dernière n'est pour le moment activée. Une option qui se veut plus appropriée pour les collégiens et lyciens. L'expérience de l'année dernière à montré les limites de l'enseignement à distance pour les élèves du primaire qui ont besoin d'être assistés par l'un des parents pour suivre le cours en distanciel. La présence des parents n'étant pas toujours garantie à cause des contraintes professionnelles. La présence des parents n'étant pas toujours garantie à cause des contraintes professionnelles. Aujourd'hui, la grogne des parents d'élèves monte et les avis sont partagés entre ceux qui demandent un enseignement à distance immédiat et ceux qui refusent catégoriquement ce mode d'enseignement et préfèrent attendre la rentrée fixée au 1er octobre, mais à condition de ne pas payer les frais de scolarité relatifs au mois de septembre. La situation dans les écoles des missions étrangères, notamment françaises est très tendue. Les avis sont partagés entre les parents d'élèves qui veulent la reprise immédiate des cours, et ceux qui militent pour l'exonération des frais de scolarité du mois de septembre et aussi ceux qui veulent suivre à la lettre les propositions émises par le ministre de l'Education nationale : prolonger le calendrier scolaire jusqu'a fin juillet prochain… Les parents sont aujourd'hui dans l'expectative d'une visibilité et d'une gestion efficace de la scolarité de leurs enfants. Ces derniers affichent clairement leur besoin pressant de reprendre le chemin de l'école et retrouver leurs camarades de classe. C'est une préoccupation majeure qui doit interpeller la tutelle pour s'y mettre à temps comme cela se fait dans les autres pays qui ont engagé la vaccination de jeunes de plus de 12 ans pendant le mois de juin et réussi une rentrée scolaire dans les meilleures conditions sanitaires et pédagogiques...…La gestion préalable et la transparence restent de mise pour éviter le chaos d'un secteur déjà en mal de réforme et de mise à niveau!