Aya Lankaoui La rentrée scolaire « 2021-2022 » arrive à grands pas. Certains chefs de ménage se plaignent de l'augmentation des frais de scolarité au sein des écoles privées. A quoi cela est-il dû ? Quelles sont les mesures adéquates afin de remédier à cette situation ? Le président de la Fédération Nationale des Associations de Parents d'Elèves au Maroc « FNAPEM », Noureddine Akoury, intervient. Concomitamment à la crise économique liée à la Covid-19, le conflit opposant les parents d'élèves aux établissements scolaires privés se poursuit encore. Ces derniers réservent bien de mauvaises nouvelles aux ménages appartenant aux classes moyennes. Une augmentation des frais de scolarité dont se plaignent de nombreuses familles. Dans le même ordre d'idées, lorsque les parents et les tuteurs d'élèves sont victimes des patrons d'écoles privées, ils sont moins en mesure de fournir aux enfants les supports et les fournitures nécessaires dont ils ont besoin. Pour ce faire, la rédaction Al Bayane s'est tournée vers l'opinion publique afin de sonder la situation de très près. Fonctionnaire d'Etat et parent de trois enfants, Tarik Rizki, annonce dans une déclaration que lors de l'inscription de ses enfants, il a été surpris par une augmentation des frais de scolarité de 10%. « Je viens d'être surpris par une augmentation des frais qu'un responsable m'a annoncé à la dernière minute. Mes enfants ont toujours été scolarisés dans le privé, mais là ça devient difficile ! Je ne sais pas quoi faire », déclar-t-il. D'autre part, Karima, maman de deux enfants souligne que ce problème persiste depuis longtemps. « Je constate que ce conflit entre les responsables des écoles privées et nous, persiste depuis le début de la pandémie. Chaque année, je me trouve dans l'obligation de payer tous les frais demandés par l'établissement, en acceptant la hausse », annonce-t-elle. Depuis l'arrivée de la Covid-19, le même scénario se répète lors de la rentrée scolaire. Les responsables des écoles privées n'ont pas non plus pris la peine de justifier le fardeau, voire même le rejeter et l'attribuer à la crise pandémique. Dans ce sens, Al Bayane s'est entretenue avec le président de la Fédération Nationale des Associations de Parents d'Elèves au Maroc « FNAPEM », Noureddine Akoury pour avoir son avis sur cette question. Pour sa part, il annonce que l'inscription scolaire doit être achevée le mois de mai. « Le processus d'inscription doit être achevé à la fin d'année, en mois de mai, et non pas lors de la rentrée scolaire, selon le calendrier fixé par le ministère de l'Education nationale. Les parents et les tuteurs d'élèves doivent être conscients de cela afin d'éviter ce genre de problème », annonce-t-il. Le président sensibilise également les chefs de ménages à procéder à l'inscription de leurs enfants dans les délais fixés par le ministère de l'Education nationale pour éviter d'être victimes des patrons des écoles privées. « Il faut dire que si les tuteurs respectent le calendrier fixé par le ministère, ils auraient pu s'échapper de ces actes ou au moins avoir le temps pour aller chercher une autre école moins chère et convenable pour leurs enfants », ajoute-t-il. Par ailleurs, Noureddine Akoury invite la plupart des personnes victimes de ces actes de ne pas hésiter à déposer une plainte au sein de la fédération nationale des associations de parents d'élèves contre les acteurs concernés. « J'invite tous les parents et les tuteurs d'élèves qui ont été victimes de cette affaire, de nous adresser une plainte écrite. Pour que la fédération puisse entrer en contact avec le ministère de l'Education nationale et faire le nécessaire afin de protéger les droits de tous les parents », conclut-il.