L'adjoint du chef du bureau de liaison israélien quitte le Maroc    Le Médiateur du Royaume a reçu plus de 7 000 plaintes et doléances en 2023    Le Turc Baykar a livré des drones Bayraktar TB2 aux FAR    Ferroviaire : le français NGE décroche un nouveau contrat au Maroc    Entretien. Mohamed Rahj : "C'est un gros coup contre l'informel et le blanchiment d'argent"    Trump connaîtra sa peine le 10 janvier dans le procès Stormy Daniels    Plus de 115.000 Syriens rentrés chez eux depuis la fin du régime Assad    Investissement : les premières neiges relancent l'espoir à Oukaïmeden    L'entretien de la pelouse du stade Larbi Zaouli débutera bientôt    Dopage dans le tennis : Djokovic dénonce un système opaque    Sport équestre : le Trophée Maroc Equestre dévoile sa 18e édition    Fenerbahçe : Al-Nassr offre 34 millions d'euros pour recruter Youssef En-Nesyri    Le FC Barcelone confiant d'inscrire Dani Olmo dans les plus brefs délais    Affaire du "viol d'une avocate française": Le fiancé marocain incarcéré    Prison locale Tanger 2 : La situation sanitaire ne suscite pas d'inquiétude    Résidences universitaires : 18 conventions signées par la tutelle avec des investisseurs privés    Edition. Bichr Bennani : "En soutenant le lecteur, on dynamiserait toute la chaîne du livre !"    Edition. Layla Chaouni: "Le Fennec a pris une approche différente en vendant directement en ligne"    Espagne : record de fréquentation pour les sites du patrimoine national en 2024    Le Médiateur du Royaume dénonce de graves «irrégularités» dans la gestion des marchés publics et l'administration locale    Le Maroc : le noyau dur de l'Afrique    Habitat : les crédits Mourabaha continuent leur progression et atteignent 24,5 MMDH    Maroc: les prix à l'importation reculent au troisième trimestre 2024    Le Maroc parmi les grands fournisseurs du Royaume-Uni en légumes frais    Régime de voyage : Nouvelle simplification des procédures pour les étudiants à l'étranger    La nouvelle gare routière d'Es-Semara ouvre ses portes    Liga. MAJ / J12 : Valence accueille le Real ce soir    La Marocaine Khadija Bendam nommée 1ère vice-présidente du Conseil International des Sociétés Nucléaires    Conseil de sécurité : Des pays proches du Maroc parmi les nouveau membres non-permanents    Fatna Sarehane : Crédible, engagée... et une juriste pas comme les autres !    Vie et mort du principe de non-ingérence algérien (1962-2025)    Abdellatif Hammouchi annonce de nouvelles nominations sécuritaires    L'exploitation de la nouvelle gare routière d'Es-Semara entamée    USA: Sécurité renforcée à New York après l'attaque meurtrière à la Nouvelle Orléans    Avarie de deux pétroliers en mer Noire : 2.400 tonnes de produits pétroliers déversées en mer    Deux agents de police blessés dans l'explosion d'un engin non encore identifié à Berlin    France. Un influenceur algérien appelle au meurtre des opposants au régime militaire et se fait arrêter    Présidentielle au Gabon. Le calendrier sera respecté    Portrait. Souad Mouktadiri : la 1ère pilote marocaine à participer au Rallye Dakar 2025    Nigeria. Nouvelle voie tracée pour l'industrie pharmaceutique à l'horizon 2030    Les températures attendues ce vendredi 3 janvier 2025    La météo du vendredi 03 janvier 2025    Réouverture conditionnelle du poste-frontière de Melillia : Rabat veut faire de cette cité "une ville marocaine de plus", craint le Parti populaire    «Apocalypse», le nouveau livre de Abdelhak Najib    La créativité marocaine à l'honneur au Festival Tamouda Bay de culture Afro-méditerranéenne    Parution. La Marche Verte. L'épopée. Dieu, la patrie, le Roi    Une « Soirée des mélodies du Moyen Atlas » pour célébrer le Nouvel An amazigh    En tournage au Maroc, l'actrice israélienne Noa Cohen dit avoir reçu des menaces    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



2020, une année particulièrement sombre
Publié dans Albayane le 22 - 06 - 2021


Enfants dans les conflits armés
L'année 2020 a été particulièrement sombre pour les enfants touchés par les conflits, avec plus de 19.300 garçons et filles victimes directement d'une ou plusieurs violations graves, selon le rapport annuel du Secrétaire général de l'ONU sur les enfants et les conflits armés.
Cette enquête qui couvre l'année écoulée relève que le nombre total de violations graves est resté alarmant à 26.425.
Pour aggraver encore plus les choses, l'impact de la pandémie mondiale de COVID-19 a fait des ravages supplémentaires sur les enfants dans les situations de conflit armé et a compliqué les efforts des Nations-Unies pour atteindre ceux qui en ont le plus besoin, ajoute-t-on.
La pandémie a accru la vulnérabilité des enfants aux enlèvements, au recrutement, à la violence sexuelle et aux attaques contre les écoles et les hôpitaux, tandis que l'isolement et les mesures mises en place pour lutter contre la pandémie ont également compliqué le travail des observateurs et experts de la protection de l'enfance des Nations-Unies, comme cela a été détaillé dans une étude du Bureau de la Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés publiée en mai dernier.
«Les guerres des adultes ont de nouveau emporté l'enfance de millions de garçons et de filles en 2020. C'est totalement dévastateur pour eux, mais aussi pour l'ensemble des communautés dans lesquelles ils vivent, et détruit les chances d'une paix durable. Nous ne pouvons pas effacer le passé, mais nous pouvons collectivement travailler à reconstruire l'avenir de ces enfants, notre propre avenir ; en mettant la volonté, les efforts et les ressources nécessaires pour mettre fin et prévenir les violations graves contre les enfants, et en soutenant leur réintégration durable et en construisant un avenir sans conflit pour tous », a déclaré, à cette occasion, la Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, Virginia Gamba.
En 2020, les violations les plus répandues étaient le recrutement et l'utilisation, ainsi que le meurtre et la mutilation d'enfants, suivis de près par le refus d'accès humanitaire et l'enlèvement d'enfants. Plus de 8 400 enfants ont été tués ou mutilés par les guerres en cours, l'Afghanistan, la Syrie, le Yémen et la Somalie affichant le nombre le plus élevé de victimes d'enfants, selon le rapport.
Le recrutement et l'utilisation d'enfants ont persisté avec près de 7.000 enfants touchés en 2020, la plupart des cas se produisant en République démocratique du Congo (RDC), en Somalie, en Syrie et au Myanmar.
Les violations ayant connu la plus forte croissance exponentielle en 2020 ont été les enlèvements, à un taux stupéfiant de 90 %, et les viols et autres formes de violence sexuelle qui ont augmenté de 70 %.
En outre, les attaques contre les écoles et les hôpitaux sont restées excessivement élevées, y compris les attaques graves perpétrées contre l'éducation des filles et contre les établissements et le personnel de santé. L'utilisation militaire des écoles a également connu une augmentation, en particulier liée à la pandémie et à la fermeture temporaire des écoles, ce qui en fait des cibles faciles pour l'occupation et l'utilisation militaires.
En 2020, un enfant sur quatre victime de violations graves était une fille. Les filles ont été principalement touchées par le viol et d'autres formes de violence sexuelle (98 % de toutes les victimes étaient des filles), suivis par les meurtres et les mutilations, déplore encore cette enquête.
« Si les garçons et les filles vivent les conflits différemment et nécessitent des interventions pour mieux répondre à leurs besoins spécifiques, les données ont également montré que les conflits ne se différencient pas en fonction du sexe », a souligné Virginia Gamba.
Les situations de conflit où les garçons et les filles étaient les plus touchés par les hostilités sont restées les mêmes : Somalie, RDC, Afghanistan et Syrie. Ces pays représentaient près de 60 % de toutes les violations vérifiées en 2020 affectant les deux sexes. «Il est également très préoccupant de constater que de nombreuses attaques violentes contre des écoles avaient pour objectif spécifique d'empêcher les filles de recevoir une éducation », a regretté la responsable onusienne.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.