Un Webinaire sur « l'économie du savoir et l'investissement dans les technologies de pointe » a réuni, mardi à Meknès, un parterre de chercheurs et d'experts du Maroc et du monde arabe, qui ont échangé autour des expériences technologiques régionales et internationales pionnières. Une initiative de l'Organisation arabe pour le développement industriel, la normalisation et l'exploitation minière (AIDMO), en partenariat avec l'Université Moulay Ismail de Meknès-UMI, la rencontre a débattu du rôle vital de ces technologies dans l'édification des économies et des sociétés du savoir. S'exprimant à cette occasion, le directeur général de l'AIDMO, Adil Sakr Assakr, a indiqué que la connaissance est un catalyseur de la production et la base du développement économique dans le monde contemporain, soulignant que l'économie du savoir et l'édification d'une société savante se basent sur le développement scientifique et technologique, en tant que choix stratégique pour la réalisation du développement durable. La technologie de pointe, a-t-il dit, a créé un ''fossé'' dans le monde, notant que cet écart incite les pays arabes à accélérer leur transformation vers des économies complémentaires basées sur le savoir et l'innovation, à travers la mise en place des plans et des programmes à même de tirer profit de leurs avantages et de contourner leurs risques. Assakr a aussi mis en valeur l'importance qu'accorde le Maroc à la technologie numérique, à travers l'adoption des stratégies visant l'exploration des perspectives d'avenir pour booster le développement global et renforcer la position du Maroc en tant que hub régional de technologie. Le président de l'UMI, Hassan Sahbi, a indiqué, de son côté, que cette rencontre est une occasion pour dresser l'état des lieux du secteur et examiner les moyens et les mécanismes pour faire face aux défis qu'affrontent les pays arabes. Le développement technologique a largement contribué à la lutte contre la crise sanitaire mondiale que connait aujourd'hui le monde, a-t-il rappelé, notant que l'université de Meknès a pu investir dans les technologies modernes malgré les contraintes. Le doyen de la faculté des sciences économiques, juridiques et sociales de Meknès, Abdelghani Bouayad, a souligné, quant à lui, que les pays arabes sont plus que jamais appelés à investir dans les technologies de pointe et à encourager les expériences et les expertises en la matière. Cette rencontre a été marquée par des exposés axés sur la vision stratégique de la technologie de pointe et les moyens de renforcer l'innovation et le climat des affaires dans le domaine technologique dans le monde arabe.