L'Atalanta a réalisé un joli coup en battant la Juventus (1-0) pour la première fois depuis vingt ans en championnat, délogeant de la 3e place des Bianconeri désormais sous la menace de Naples (5e), qui a freiné le leader l'Inter Milan (1-1). Malgré ces premiers points abandonnés en phase retour après onze victoires consécutives, les Nerazzurri continuent d'avancer tranquillement vers leur premier scudetto depuis 2010, avec 9 points d'avance sur l'AC Milan (2e) et 11 sur l'Atalanta, à sept journées de la fin. Désormais à treize points, la Juventus est, elle, sous haute pression dans la bataille pour la Ligue des champions, avec le souffle dans son cou de Naples et de la Lazio. Parfois victime d'un déficit de motivation contre des « petits », le champion en titre perd aussi désormais contre des rivaux directs: après l'Inter (0-2) et Naples (0-1), c'est donc l'Atalanta qui a dominé des Bianconeri privés de Cristiano Ronaldo, blessé. Ce choc au parfum de Ligue des champions a été débloqué en toute fin de match par Ruslan Malinovskyi d'une frappe déviée (87e). Naples revient pour sa part à deux points de la Juve. Dominateur en première période, il a ouvert la marque sur un but-gag: sur un centre de Lorenzo Insigne, Samir Handanovic a facilement capté le ballon avant de le relâcher vers son but après s'être heurté à son défenseur Stefan De Vrij (36e). Romelu Lukaku étant panne de réussite, avec deux montants (barre à la 29e, poteau à la 39e), c'est Christian Eriksen qui a cette fois trouvé les filets, d'une frappe pure du gauche (55e). « On a vu une équipe qui savait ce qu'elle voulait, qui ne perdait pas le fil, malgré le but concédé. Ce sont des matches que nous pouvions perdre dans le passé », s'est félicité Antonio Conte, invitant ses troupes à rester « concentrées ».