Le groupe d'amitié Maroc-France à la Chambre des Conseillers a appelé son homologue au Sénat français à soutenir la dynamique que connait la question du Sahara marocain à travers l'ouverture d'une représentation diplomatique dans les provinces du sud, à l'instar des autres pays amis et frères. Lors d'une réunion conjointe tenue par visioconférence depuis Paris et Rabat, le premier vice-président de la Chambre des Conseillers et président du groupe d'amitié Maroc-France, Abdessamad Kayouh a appelé, au nom du groupe d'amitié Maroc-France, son homologue au Sénat à soumettre au gouvernement français une proposition d'ouverture d'une représentation diplomatique dans les provinces du sud. A cette occasion, M. Kayouh a appelé le groupe d'amitié France-Maroc du Sénat à redoubler d'efforts de sensibilisation et à s'engager dans ces dynamiques positives, mettant en exergue l'importance de la dynamique que connaît la question de l'intégrité territoriale du Royaume. Cette dynamique, poursuit-il, s'illustre à travers l'ouverture de plusieurs pays de consulats généraux dans les provinces du sud ainsi que par la reconnaissance des Etats-Unis de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara. Dans ce sens, M. Kayouh a rappelé les différentes visites du groupe d'amitié au Maroc, notamment celle effectuée en 2019 à Dakhla où ses membres ont pu constater les réalisations importantes des provinces du Sud ainsi que les projets de développement lancés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, soulignant les efforts déployés par la Chambre de Commerce et d'Industrie française au Maroc pour le renforcement de la coopération économique entre les deux pays, notamment au niveau des provinces du sud du Royaume. En outre, le vice-président de l'institution législative a passé en revue les réalisations des deux groupes d'amitié au terme de ce mandat, malgré la conjoncture exceptionnelle liée à la propagation de la pandémie Covid-19, rappelant les consultations et coordinations entre les deux instances à l'horizon d'une étape post-Covid19. Cette rencontre, souligne-t-il, s'inscrit dans le cadre de la consolidation des relations d'amitié entre les deux institutions législatives et de l'échange régulier autour de diverses questions d'intérêt commun malgré le contexte pandémique actuel. Kayouh n'a pas manqué de mettre en exergue les mesures prises pour lutter contre la propagation de la Covid-19 sur le territoire national, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, indiquant que le Royaume a adopté un plan d'action proactif dans plusieurs secteurs d'activité, notamment aux niveaux sanitaire, économique et social. Toutes les composantes de la société marocaine se sont dûment intégrées dans cette optique, s'est-il réjoui. Pour sa part, le président du groupe d'amitié France-Maroc, Christian Cambon, également président de la commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, a affirmé que la France a toujours soutenu la position marocaine et son initiative sérieuse et crédible pour l'autonomie du Sahara, sous l'égide des Nations unies, soulignant que la France poursuit ses efforts de mobilisation autour de la proposition marocaine. Par ailleurs, M. Cambon n'a pas manqué de rappeler la visite effectuée par des sénateurs français en 2010 pour s'informer des efforts de développement des provinces du sud, saluant le succès de la campagne de vaccination du Maroc contre la Covid-19. Enfin, les deux parties ont souligné la nécessité de consolider davantage les relations parlementaires bilatérales et d'approfondir les discussions fructueuses sur divers sujets de coopération, malgré le contexte difficile imposé par la pandémie de coronavirus. Cette réunion, à laquelle ont participé des membres des groupes d'amitié et de coopération des deux institutions parlementaires, a été l'occasion d'aborder plusieurs questions d'intérêt commun, notamment les répercussions de la crise de Covid-19 sur les parlements, les défis sanitaires, sociaux et économiques qu'elle impose, ainsi que les campagnes de vaccination. La réunion a également été l'occasion de faire le point sur l'expérience du Maroc dans le domaine de la décentralisation et de régionalisation avancée en tant que choix stratégique du Royaume.