Rachid Dahmaz, président du CRT à Agadir Saoudi El Amalki Des fois, le sort s'acharne farouchement sur la bonne volonté de tel ou tel domaine de la vie active. A peine eut-il présidé aux destinées du conseil régional de tourisme d'Agadir Souss Massa (CRT) qu'il dut faire face à la crise pandémique. Certes, il y eut quelques temps auparavant pour faire ses preuves mais il a dû sans doute, s'ingénier à mettre de l'ordre dans la « baraque », après une période de «léthargie». Il ne pourrait s'agir que de Rachid Dahmaz, un fervent passionné du tourisme, depuis de longues décennies à la capitale du Souss. Il a constamment rêvé d'une destination au grand zénith quoique ces rêves soient restés inassouvis, au regard de l'adulation et de la ferveur dont il fait preuve sans compter pour y parvenir. Depuis, le rêve ne l'a plus quitté d'une semelle, au point d'en être soucieux voire conquis. L'illustre poète de Russie, Alexandre Pouchkine disait un jour : «Il vaut mieux avoir rêvé mille rêves qui ne sont point réalisés que de n'avoir pas rêvé !». De quoi rêve-t-il ? A quelle cité aspire-t-il ? A coup sûr, le rêve auquel il ne cesse de s'identifier, corps et âme, ne fut jamais une utopie, mais un bel idéal pour le secteur qui lui tient tant à cœur. La cité idéale de l'antiquité grecque, en direction d'un tourisme édifiant, tel le mythe de la Tour de Babel de conception platonique. Rachid Dahmaz s'en inspire ardemment et s'y attelle avec rigueur, parce qu'il a des idées, des visions et des approches qu'il se forge, depuis ses premiers balbutiements à la besogne. Pour ce faire, il met du cœur et du métier, en s'appuyant sur les mots clés du succès qui n'est, en fait, que le devoir assidu et la compétence avérée à faire prévaloir sans relâche. La valeur du travail, c'est ce qu'il y tient le plus dans un secteur qui nécessite remise en question et tant d'imagination car le tourisme n'est en fin de compte, qu'un moment fastueux de convivialité que le visiteur passe avec le récepteur. Mais, pour produire à bon escient ce moment de sociabilité, il est si loisible de travailler très dur, loin de toute nonchalance mortifère. Anton Tchekov, le célèbre dramaturge russe ne cessait de le répéter dans ses citations : «La paresse et l'oisiveté, c'est contagieux!». Durant la panne virale qui pénalisait atrocement les multiples activités du secteur, il se démenait comme un beau diable afin d'y remédier, en présentiel ou encore à distance. Il mobilisait les divers acteurs et les partenaires pour se concerter sur les mesures à adopter pour réussir la relance dans les conditions optimales, sans jamais se dérober face aux affres de l'épidémie. Il s'en va se concerter avec les décideurs de l'Autorité de tutelle pour l'inciter à se conduire dans l'équité envers un produit balnéaire qui n'a rien perdu de sa notoriété ni de sa vitalité, mais aussi à propos d'autres niches huppées dont se dote la région. Pour un professionnel si aguerri et inventif tel que Rachid Dahmaz, le redressement se fait dans la progressivité et l'anticipation sur les ingrédients phares qui sont l'aérien, la capacité litière, la promotion, le service... Son franc parler, son sérieux et son attachement aux vertus civiques lui confèrent du potentiel en vue de redorer le blason de l'un des plus fastueux sites touristiques du pays. Il est bien vrai qu'à présent cette splendeur égarée de la destination Agadir n'est qu'un souvenir vermeil du passé auquel Rachid Dahmaz avait viscéralement contribué, au temps des éminents opérateurs de l'industrie du tourisme. Mais, ce souvenir gravé dans les esprits n'est pas du tout indélébile. De braves militants de sa trempe ne sauraient se retenir de le faire perpétuer pour qu'il devienne réalité, même tamisée ou encore invisible pour l'instant, comme disait Victor Hugo, le fin écrivain français : «Le souvenir n'est que le présent invisible !».