Après plus de 4 années de combat La Jeunesse Socialiste (JS) appelle à la satisfaction des revendications des enseignants recrutés par contrat auprès des académies régionales d'éducation et de formation (AREF) en lutte pour leur intégration dans le statut de la fonction publique. Et ce pour le bon fonctionnement de l'école publique. La JS dénonce ainsi la répression et la violence dont ils sont victimes. Dans un communiqué de son bureau national, la JS, une des organisations parallèles du Parti du Progrès et du Socialisme, réaffirme sa solidarité absolue et inconditionnelle avec la lutte des contractuels pour la satisfaction de leurs revendications légitimes relatives notamment à leur intégration dans le statut de la fonction publique. Ils réclament aussi de bénéficier des mêmes droits accordés aux enseignants titulaires : allocations familiales, indemnités de zone, avancement, mouvement annuel, changement de cadre etc. La JS insiste aussi sur l'impératif pour le gouvernement d'accorder à la question de l'enseignement toute l'attention requise, à travers notamment l'application des accords conclus et l'ouverture d'un dialogue sérieux sur le sujet dans le but d'améliorer le niveau de l'enseignement public (unifié, gratuit et de qualité) et de trouver des réponses à toutes les revendications dont celles des contractuels. Pour ce faire, la Jeunesse Socialiste en appelle à tous les partis politiques, aux syndicats professionnels et à toutes les organisations de la société civile pour agir en bloc dans le but de défendre l'école publique et la protéger de toutes les menaces. Il en va de l'intérêt du pays et de l'avenir de sa jeunesse, selon la JS. Ce bras de fer entre le ministère de l'éducation nationale et les enseignants contractuels dure en effet depuis 2016, c'est-à-dire au lendemain de l'entrée en vigueur de la formule contractuelle de leur recrutement régional. Depuis lors, les contractuels appellent à leur intégration dans la fonction publique, revendication que rejette en bloc le ministère. Pour sa part, la Coordination nationale des enseignants contractuels ne compte pas baisser les bras. Elle appelle ses membres à davantage de mobilisation pour poursuivre la lutte jusqu'à la satisfaction de toutes leurs revendications en multipliant les débrayages et les manifestations dont les derniers en date ont eu lieu le 10 février dernier.