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Réveillon 2021: des séquelles et des festivités virtuelles
Publié dans Albayane le 03 - 01 - 2021


Par Mohamed Saâd Bouyafri (MAP)
Quand de mirobolants feux d'artifice illuminaient les cieux de la nuit du 31 décembre 2019, en parfaite affinité avec l'explosion de joie de plusieurs millions de personnes à travers le globe pour fêter l'arrivée de 2020, personne n'imaginait un instant le scénario chaotique qui allait s'ensuivre.
L'apparition d'un nouveau virus à Wuhan et sa transformation rapide en pandémie d'ampleur allait contraindre la population mondiale à modifier drastiquement son mode de vie et à révolutionner ses habitudes dans l'espoir d'enrayer la propagation du fléau.
L'impensable allait se produire et la planète allait littéralement tourner au point mort pendant plusieurs mois, avec plus de deux milliards de ses habitants retranchés à leurs domiciles.
Les séquelles de ce confinement se poursuivent aujourd'hui encore à coup de mesures de distanciation sociale et de couvre-feu, alors que le virus continue de semer la mort sur son passage.
C'est dans ce contexte quasi apocalyptique que les festivités de fin d'année se sont tenues, contrastant foncièrement avec l'émoi et la pluie de confettis qui intervenait habituellement au terme du traditionnel compte à rebours de minuit.
Pour l'avènement de 2021, la population internationale a délaissé les bords de la baie de Sydney, Time Square, ou encore les jardins du Trocadéro craignant la menace persistante d'un nouveau pic de l'épidémie. Le Maroc ne déroge pas à la règle, puisque le gouvernement a décidé, sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique, de prendre des mesures de précaution à partir du 23 décembre pour une période de trois semaines.
C'est donc avec des restaurants qui ferment à 20 heures et un couvre-feu qui s'étend de 21 à 6 heures que les Marocains ont accueilli 2021, autant dire que dans leur grande majorité, ils étaient chez eux.
«C'est la meilleure période de l'année pour imposer un couvre-feu», ironise Sara, d'un naturel frileux, devant un live sur un groupe Facebook dont les membres ont décidé de faire la fête de façon responsable, c'est-à-dire à distance.
Le contraste avec l'année précédente est saisissant, car même lorsqu'ils se sont permis un écart, c'est en familles, le plus souvent séparées, ou en comité réduit que les Marocains se sont réunis.
D'ailleurs, il semble évident que les télévisions nationales avaient à cœur de garder les Marocains devant leurs écrans au vu de la cohorte d'artistes qui ont défilé durant les cérémonies proposées pour l'occasion.
Sur la twittosphère marocaine, la soirée est animée et comme d'habitude la philosophie n'est pas en reste. C'est «pour célébrer la fin de 2020 et non le réveillon qu'on a crié notre joie aux douze coups de minuit», peut-on y lire.
Moins superstitieux, et surtout convaincu qu'il n'existe pas de corrélation entre les maux de ce monde et le calendrier grégorien, je n'ai pas changé mes habitudes pour ce 31 décembre et comme chaque veille de permanence c'est bien avant minuit que j'ai rejoint les bras de Morphée.
Car même en tournant la page de cette «annus horribilis» qui a eu des effets dramatiques sur de larges franges de la société, nous n'arriverons pas à oblitérer son contrecoup fâcheux pour autant. Mais dans l'attente du salut qui se profile sous la forme d'un vaccin salvateur, restons prudents et «cultivons notre jardin».


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