Dans une déclaration au site le 360.ma Khalid Darfaf «Disposions-nous aujourd'hui d'un gouvernement capable d'élaborer les orientations royales contenues dans le discours prononcé à l'occasion de la fête du Trône ou celui de la rentrée parlementaire et visaient à donner une poussée à l'économie nationale et à corriger les déséquilibres sociaux notamment par la généralisation de la couverture sociale» s'est interrogé le Secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme, Mohamed Nabil Benabdallah, lors d'une déclaration au site arabophone, le 360.ma. Il s'avère, selon le leader du Parti du Livre, que le gouvernement actuel est empêtré dans les conflits intestinaux, voire fragilisé par sa faiblesse politique et ses défaillances communicationnelles. En fait, l'Exécutif avec toutes ses composantes y compris le Chef du gouvernement demeure incapable de mettre en œuvre ces réformes dont les Marocains ont tant besoin, a-t-il ajouté. Pour lui, « c'est sur ce véritable sujet que doit porter le débat aujourd'hui ». Malheureusement, on constate que le débat est dévié par le numéro un du Parti de la Justice et du développement (PJD) vers des questions électoraux en proférant des accusations à tout le monde, et ce en exploitant le sujet du quotient électoral. Or, le quotient électoral n'est pas du tout une obsession des Marocains qui aspirent davantage à l'amélioration de leur situation sanitaire et socio-économique, a martelé le dirigeant du PPS. «Qui plus est, a-t-il poursuivi, ce quotient électoral n'est pas le seul sujet de discorde, sachant que le gouvernement d'El Otmani n'a pas jusqu'à ce jour mis à la table la mouture des lois électorales en dépit des efforts déployés par l'opposition en vue de trouver un consensus», a-t-il fait remarquer. D'ailleurs, toutes les actions menées dans ce sens ont été faites à l'initiative de l'opposition et ce depuis la réunion ayant eu lieu février dernier avec le Chef du gouvernement, a-t-il rappelé. Force est de constater qu'aujourd'hui que les Marocains sont préoccupés davantage par la propagation de la pandémie et l'augmentation de la mortalité, a-t-il souligné, en faisant allusion à l'inefficacité de l'action gouvernementale en matière du contrôle de la situation, sans omettre une situation socio-économique désastreuse dans laquelle ont été livrés. S'agissant de la position du PPS vis-vis du quotient électoral, Benabdallah a réitéré les positions de son Parti contenues dans le mémorandum tripartite présenté conjointement avec le Parti de l'Istiqlal (PI) et le Parti Authenticité et modernité (PAM). Autrement dit, le quotient électoral doit être calculé sur la base des votants, en mettant l'accent sur le fait que cette question devrait être abordée dans un cadre général. Cela étant, d'autres questions encore en suspens doivent être abordées en vue de trouver un modus operandi portant principalement sur la liste régionale ou nationale. A cela s'ajoute le problème du seuil électoral, le quotient électoral dans les Communes ou encore le mode de scrutin devant être adopté en fonction du nombre des habitants des Communes... S'agissant de l'alliance du PPS avec les autres partis de l'opposition (PI et PAM), Benabdallah a assuré que le coordination avec ses derniers se déroule à merveille autour de l'ensemble des questions qui se posent et qui sont relatives aux politiques publiques dirigées par le gouvernement, le projet de la loi des finances, entre autres. Bref, «l'opposition aspire à incarner une image différente que celle reflétée par une majorité disloquée», a-t-il conclu.