Mohamed Khalil L'ONU et son Secrétaire général haussent le ton à l'égard du «polisario» et ses mentors algériens. Bien avant la tenue de la 75è AG, les Nations Unis avaient alerté sur l'attitude du groupe mercenaire qui gesticule à l'approche de chaque échéance politique à New York, à Genève ou ailleurs. N'ayant plus le vent en poupe, comme au début de sa création, le mouvement séparatiste, créé de toutes pièces par les généraux algériens en mal de puissance, paie aujourd'hui le fruit de sa soumission aveugle à Alger. Il essuie échec après échec. Mais comme ses mentors, il n'a cure des revers cuisants qu'il subit, sur tous les plans. Mais le mensonge ne peut durer éternellement. Partout dans le monde, et pas seulement au niveau des cinq membres du Conseil de sécurité de l'ONU, les peuples et les gouvernants ouvrent l'œil et se rendent compte du jeu polisarien qui consiste à semer le doute sur les décisions onusiennes. Sciemment, les dirigeants « séparatistes » mais qui sont en fait des portes voix et les exécutants de l'hégémonisme et de l'expansionnisme algérien, veulent encore ramener le problème à une décolonisation, alors qu'ils ne s'étaient pas opposés au fait colonial de Franco. Ils feignent, encore aujourd'hui, d'ignorer que l'ONU, depuis 2003, a enterré définitivement la tenue d'un référendum d'auto-détermination à cause de la dénaturation par le polisario et ses prétendus chioukhs du corps électoral devant prendre part à la consultation. La haute instance onusienne a, depuis, soutenu la crédibilité de la démarche marocaine consistant en un plan d'autonomie sous souveraineté marocaine, comme seule option sérieuse et objective pour mettre un terme au conflit artificiel dont Alger est la principale partie. Aussi, le dernier rapport du Secrétaire général de l'ONU aux membres du Conseil de sécurité constitue un nouveau camouflet pour Alger et ses sbires, qui d'ailleurs, à force de gesticuler dans les alentours du Parlement européen, ont récolté échec après échec face aux mensonges qu'ils véhiculent et réchauffent à tout bout de champ. A l'ONU, Antonio Gueterres a été très clair sur toute la ligne. Il a rappelé, à Alger, qu'il croit en une solution politique et que les tables rondes, comme celles initiées à Genève, doivent se poursuivre pour arriver à une solution définitive à ce conflit vieux d'un demi-siècle. Le rapport onusien renferme énormément de passages qui dénotent le sérieux de la coopération du Maroc et de la tenue de ses engagements hautement confirmées devant les instances onusiennes. Le polisario et ses sbires sont, par contre, épinglés et mis à l'index, pour démontrer le caractère infantile et non crédible des pratiques imposées par Alger, notamment sur les accords militaires dans la zone tampon, objets de violations régulières de la part des miliciens armés du mouvement mercenaire. Il est donc heureux de voir que, par ce rapport, l'ONU va de l'avant et fournit la preuve qu'il est temps de songer à bousculer Alger dans ses retranchements injustifiés et incompréhensibles, dans une conjoncture qui pousse plus à la perception de l'avenir qu'aux ressentiments lointains, porteurs de haine et de vengeance.