Droits TV des clubs de la Botola En attendant la sortie de son silence concernant la reprise ou non de la Botola éclipsée depuis un mois environ pour cause de la pandémie du Coronavirus à l'instar de toutes les compétitions sportives nationales et internationales suspendues jusqu'à nouvel ordre, la fédération royale marocaine de football a ouvert le dossier des revenus des droits de retransmission télévisuelle des clubs du championnat national en divisions 1 et 2. La FRMF a commencé cette semaine par renouveler l'examen du dossier des Droits TV en abordant la troisième tranche de la saison footballistique afin d'accorder aux clubs de la Botola leur part dans les revenus de la retransmission télévisée des matches. Cette nouvelle opération de subvention est estimée à 200 millions de centimes pour chaque club. Mais seulement certains clubs que l'on compte sur les bouts des doigts en Division 1 à l'image du Wydad Casablanca, FUS Rabat, AS FAR, Difaâ El Jadida, Olympique Khouribga ont bénéficié de cette opération. La FRMF a valorisé ces clubs en raison de leur situation réglementaire qu'elle a jugée saine. Selon la FRMF, ces clubs n'ont pas de dossiers de litiges, de rivalités ou de fantaisies au sein de la commission d'appel de la boite fédérale. Par contre, d'autres clubs dont le Raja Casablanca, IR Tanger, Moghreb Tétouan… tout comme ceux de la D2 qui n'ont pas été mieux lotis à l'instar du Kawkab Marrakech, du CR Al Hoceima… ont été catégoriquement écartés de cette opération puisque la boite fédérale les classe dans sa chambre des litiges et des conflits. Les autres clubs non cités vont toucher des sommes dérisoires, en étant punis, chacun selon le jugement qu'il a reçu de la part de ladite commission des rivalités et d'appel de la boite fédérale. Globalement et mathématiquement parlant, la FRMF est sortie grande bénéficiaire de cette opération en subtilisant des dizaines de millions de dirhams, des sommes qu'elle devait accorder à l'ensemble des clubs de la Botola, ne serait-ce que pour les aider à couvrir leurs différentes charges et à payer les différents litiges qu'ils ont cumulés. Voila en bref pour cette opération financière fédérale qui reste loin d'être à la hauteur et qui ne prend guère en considération les difficultés budgétaires vécues par les clubs en ces moments pénibles d'arrêt forcé de la Botola. Car ils n'ont aucune source financière à l'exception des recettes revenant des matches grâce à leurs supporters et les sponsors, chacun selon sa valeur. Ce qui n'est pas assuré en ces moments de l'éclipse de la Botola. En plus, les doléances de la majorité des clubs de ne pas faire des prélèvements sur leurs revenues financières ont été purement rejetées par notre fameuse fédération qui ne sait que frapper et continuer sur ses lourdes sanctions pécuniaires contre les véritables composantes de la première instance dirigeante du football national et qui ne sont autres que les clubs. Sachant ben que nos clubs seraient bientôt dans l'obligation d'aller sur les traces de leurs homologues à l'échelon international acculés à réduire leurs charges dont notamment les salaires mensuels de leurs joueurs, en cette période de chômage. Cela à un moment où nos clubs méritent mieux et beaucoup d'intérêt à accorder par leur fédération qui doit traiter tout le monde sur les mêmes pieds d'égalité. Tous les clubs ont droit aux richesses du football national et sans aucune discrimination. Surtout lorsqu'on sait que notre «charmante fédération» continue de jeter de l'argent par la fenêtre avec les gros montants, des milliards et des milliards, réservés aux différentes sélections nationales dont notamment celle des Lions de l'Atlas mais sans aucun résultat. Cela contrairement aux clubs qui touchent moins, beaucoup moins, mais qui font mieux, beaucoup mieux, notamment en compétitions africaines avec plusieurs titres gagnés et de grandes performances réalisées, ici et là… Ce n'est donc guère le moment que la FRMF agisse de la sorte en privant les clubs de l'un de leurs droits financiers les plus légitimes. Au contraire, la fédération devait agir autrement en venant à la rescousse de ses clubs en ces moments où le pays passe une période de l'état d'urgence sanitaire dicté par ladite pandémie de Corona. Qu'en pense la boite fédérale de Fouzi Lekjaâ… appelée à réviser ses cartes prochainement…? Car, tout simplement, les choses devront-être changées lors de l'ère de l'après pandémie Covid-19 pour le bien du football en particulier, du sport en général et vers de lendemains meilleurs pour l'humanité tout entière…