Tout le monde à Khouribga est inquiet sur le sort l'OCK et s'interroge comment leur équipe peut encaisser, à domicile, trois buts dans le premier quart d'heure de jeu, pour en endosser un quatrième en seconde mi-temps, face au WAC à l'issue d'un match de la mise à jour du championnat national. C'est lourd, c'est décevant, pour ne pas dire frustrant. Plusieurs conviennent que la part de responsabilité dans les résultats négatifs obtenus jusqu'alors avec deux défaites auparavant, quatre nuls et une seule victoire, revient en premier lieu, à l'entraineur remercié, Rachid Taoussi, qui, quoiqu' étant parti après sa lourde défaite de 1-4 à domicile face au club du MCO lors de la septième journée, a laissé derrière lui un bilan négatif sur fond d'une équipe complètement décousue et facile actuellement à se faire malmener par n'importe quelle équipe de la Botola. Pourtant tous les moyens ont été mis à sa disposition pour relooker cette équipe de l'OCK, sans citer son salaire mensuel faramineux de 180 000 dhs en plus d'autres avantages. Une défaite qui, dès le coup de sifflet final, a été aussi la cause de tensions et de jets de pierre, même en dehors du stade pour se poursuivre dans les principales artères de la ville. Ce qui a causé de la casse notamment des voitures des passants et des actes d'affrontement entre les services d'ordre et les soit disant supporters de l'équipe de Khouribga. Il s'agit là malheureusement d'un décor désobligeant qui sort du cadre sportif.