Durant ce mois de fin d'année dont les ultimes souffles se comptent, la capitale du Souss en aura vu de toutes les couleurs. Les diverses activités pleuvent à torrents, tels des cordes célestes. Dès que l'une s'achève, l'autre survient à des cadences vertigineuses. Hormis le déferlement ministériel qui advient à toute allure pour mettre en œuvre les dispositions royales émises lors du discours du trône dont le dernier en date, l'irruption de la ministre du tourisme, Agadir est au rendez-vous, entre autres de deux événements de haute importance, à savoir le congrès international de l'arganier et surtout le colloque de la régionalisation avancée qui drainera les acteurs représentatifs du royaume, en passant, par-ci, par-là, par des actions non sans valeur sociale, économique, culturelle ou patrimoniale, environnementale et évènementielle. Agadir s'enflamme de toutes parts, avec tout ce que cette effervescence nécessite de remue ménage et d'effort de préparation d'accueil et logistique. Au fil du temps, on s'attendra à plus de mise à l'épreuve, puisqu'on croit bien savoir que la visite du Souverain, tant attendue, serait plus qu'imminente, dans les prochains jours qui viennent. De par sa dimension solennelle, elle aurait, sans doute, impulser dans le concret, toutes les intentions émises, à plus d'un titre. Ce serait incontestablement un bon déclic pour une réelle révolution dans la région, dans les domaines du tourisme qui s'annonce, après tout, en position de relance plus que jamais résolue, d'industrie les multiples prémices d'investissement de ces trois dernières années, s'avèrent plus que prometteurs, des projets de haute portée structurantes que la région et plus particulièrement sa capitale en chantier permanent, sont en passe de s'ériger en véritables piédestaux de redressement… Tous les ingrédients sont donc réunis pour une éclaircie tonitruante, chapeautée par la plus Haute Autorité du pays, mais relayée par les différents acteurs de la région, sans atermoiements ni nonchalance encore moins calculs réducteurs. Le volontarisme agissant dont a fait preuve le vœu monarchique ne saurait faillir en vue de mettre, une fois, pour toutes, une région porteuse et huppée, sur les rails de la promotion, dans le même pied d'équité avec les métropoles du royaume. Il serait insensé de garder indéfiniment le même statut ségrégatif envers une région qui, depuis belle lurette, elle donne beaucoup plus qu'elle n'en reçoit. Il est peut-être temps de lever cette anomalie déconcertante, à tous les niveaux. Il y va de l'intérêt de tout le pays!