Malgré le décrochage de la population qui essaye de profiter autant qu'elle peut des vacances estivales, l'activité des organisations politiques reste fortement liée à la recherche de la reconnaissance. Dans le viseur, l'horizon 2021 et ses enjeux. Le Parti du Progrès et du Socialisme commémore à Marrakech la revendication de l'indépendance nationale qui fut proclamée en août 1946 ; suite à la tenue du Comité Central pendant lequel Ali Yata devenait secrétaire général du PCM. C'est une première qui se tient sous le thème du contenu démocratique de la libération nationale. Cet événement permettra certainement de revenir sur certains faits historiques occultés par certains au sein du mouvement national et de relever, depuis lors, les acquis de notre peuple et ses avancées, qu'il s'agit de consolider par un nouveau souffle démocratique afin de parachever l'édification de l'Etat national démocratique et moderne. Celui qui voudrait s'occuper de notre santé coûte que coûte ne cesse de procéder à son marketing dans la perspective d'assumer l'alternance désirée. Cela devient une fixation préélectorale qui frise le délire. Recrutement tout azimut et sans aucune vergogne chaque fois qu'une «perle» attire l'attention du management itinérant. Se faire vendre en faisant croire que les compétences dont il regorge sont en standby et qu'ils réussiront là où les responsables actuels pataugent ! C'est vrai que le chameau ne voit jamais ses bosses et qu'il ne s'en occupe même pas. Sans oublier que les marocain(e)s n'aiment pas acheter ni se faire vendre «le poisson dans la mer». Son acolyte déclaré est devenu un craton en politique. Malgré une forte identité politique qui voulait couvrir l'ensemble de la gauche, le parti s'est trouvé entrainé dans un processus où seuls comptent ceux et celles qui savent se caser d'une manière ou d'une autre. Cela ne fait plaisir à personne de constater le gâchis! Le parti actuellement majoritaire subit «la tectonique des plaques» suite au débat et à l'adoption de la loi-cadre sur l'enseignement. Il se fracture et donne à une partie de l'opposition l'occasion de manifester sa responsabilité et venir à la rescousse du gouvernement. Qu'en adviendra-t-il dans l'avenir? Telle est la question pour un dirham? Le socle identitaire et le réseautage utilitaire s'avèrent insuffisants pour diriger, dans l'apaisement et la sérénité, une transition démocratique, initier l'émergence économique et répondre à l'exigence sociale. La position du guetteur sied au plus vieux. Dans l'attente d'un feu vert qui lui montrerait le chemin, sa direction reste fidèle à ses principes fondateurs. Il converge avec le parti actuellement majoritaire sur la base du fameux « Faites ce que je dis et ne faites pas ce que je fais ». Faux dévots mais politiciens confirmés, ils jouent pour se placer et entament déjà les manœuvres locales pour s'apprêter aux échéances. Rien ne se perd pour l'elegerocratie qui use « des vases communicants » entre les partis pour se retrouver quel que soit le ticket gagnant. Le benjamin, dont les ambitions déclarées à la naissance ont été déçues, ne s'aime plus. Il se chamaille avec lui-même, este en justice pour régler des différents organisationnels et ne croit plus à sa bonne étoile. Tel un bateau ivre, il se laisse bercer par les flots du moment alors que ses occupants sont à la recherche d'un quelconque sauvetage! Et les autres qui «voudraient bien que… sans pour autant que», éternels rêveurs, ils oublient que la politique ne se fait pas par des vœux, aussi pieux soient-ils, mais se pratique dans la réalité de la société, avec son rapport des forces, sa capacité à réagir, à s'organiser et à participer pour aboutir au changement. Il faudrait être artiste et artisan en même temps pour que notre pays «aille de l'avant sur la voie du développement et de la modernité, et qu'il accède au troisième millénaire, doté d'une vision prospective, en parfaite cohabitation et une entente réciproque avec nos partenaires préservant son identité et sa spécificité, sans se refermer sur soi, dans le cadre d'une authenticité reconfirmée et d'une modernité qui ne renie guère nos valeurs sacrées».