Il a quitté le WAC en pleine compétition africaine de Champion's League et de son propre gré pour s'occuper des affaires techniques de la sélection nationale de son pays. Il a été limogé juste après avoir réussi 3 victoires, en autant de matches seulement, réussissant ainsi la qualification pour la CAN 2019. L'histoire concerne bien sûr l'entraineur tunisien, Faouzi Benzarti,qui a laissé le WAC derrière lui pour aller réussir un bilan positif et dans un laps de temps court avec les Aigles de Carthage. Bilan qui, sous d'autres cieux, aurait propulsé le vieux tunisien au rang de héros. La surprise reste donc de taille, notamment pour les Wydadis qui n'arrivent toujours par à gober le départ de leur ancien coach qui lesa abandonnés à un moment des plus décisifs. Généralement, un entraîneur est souvent limogé en raison de ses mauvais résultats. Ce qui n'est absolument pas le cas pour Benzarti qui depuis son atterrissage chez les Aigles de Carthage, a réalisé un sans faute et en moins de 3 mois. Les responsables tunisiens justifient son limogeage par le manque de souplesse et la dégradation de l'ambiance au sein des Aigles de Carthage. Benzarti, lui, parle d'une trahison, bien qu'il n'ait pas été sollicité pour présider aux destinées techniques de la sélection de son pays. Mais cette histoire semble être bien préparée et la mission est donc bien accomplie pour les Tunisiens qui ont fait d'une pierre deux coups : éliminer tranquillement un gros morceau en Champion's League tel que le WAC qui pourrait leur créer beaucoup de problèmes, surtout face à l'Espérance présente en finale et réaliser la qualification de leur sélection à la prochaine CAN. Le plus perdant dans cette histoire restele WAC qui a été surpris par cette décision unilatérale de Benzarti. Ce qui a provoqué une instabilité technique chez les Rouges qui n'ont finalement pas pu défendre leur titre africain. Selon le contrat liant Benzearti au WAC, le coach tunisien disposait du droit de quitter les Rouges à n'importe quel momentsi l'équipe nationale de son pays le sollicite. Ce qui est arrivé à une période décisive où Benzarti s'est éclipsé au lendemain d'une victoire du WAC face à Horoya Conakry (2-0), laissant les Rouges en 1ère place de son groupe avec 8 points au terme de la 4e journée des éliminatoires de la Ligue des Champions. La suite tout le monde la connait, une perturbation technique qui a accouché d'une qualification difficile avant de subir une élimination sévère en demi-finales contre le Wifak Stif. La responsabilité incombe en premier lieu au président Wydadi, Saïd Naciri, qui a signé un contrat incomplet avec un entraîneur pouvant s'éclipser à n'importe quel moment. La Tunisie,qui voulait éviter le WAC de Benzarti, n'est pas encore prête à oublier le sacre de la Ligue des Champions menant au premier Mondial 2000 que le Raja a subtilisé à l'Espérance dans son fief d'Al Menzah. Surtout que 13 ans après, Benzarti allait retrouver ce même Raja avec lequel il avait réalisé l'exploit de se qualifier en finale du Mondial des clubs en 2013 avant de terminer vice-champion du Maroc toujours avec les Verts. Aujourd'hui, nos amis tunisiens veulent faire l'essentiel sans aucun dégâts comme ils l'ont fait avec ce même WAC en 2011 quand il était éliminé par la TP Mazembé avant de remporter le match sur papier avec l'aide de l'EST qui lui a donné le tuyau pour présenter une réserve technique contre le TPM. En finale, le dernier mot était revenu aux Tunisiens qui allaient réussir l'objectif tracé de remporter le sacre au détriment des malheureux Wydadis. Malins donc comme ces Tunisiens qui gagnent au détriment des adversaires sans les avoir croisés sur le terrain…