Le long métrage du réalisateur Driss Mrini, intitulé «Lahnech», a été projeté le mercredi 6 décembre, en avant première au Megarama de Casablanca, en la présence d'une pléiade d'artistes. En tête d'affiche, Aziz Dadas qui revient avec une nouvelle comédie «Lhanch» dans laquelle il incarne le personnage d'un homme qui usurpe la profession d'un flic. Il dispose de tous les accessoires d'un gardien de paix, dont la tenue, les menottes et un faux pistolet... sans calculer les conséquences de son acte. Mais ce qui était imprévisible est qu'une policière tombe amoureuse de lui alors qu'elle est censée l'arrêter. Suite à diverses aventures inouïes, drôles et comiques, il s'aperçoit combien les relations humaines sont souvent très fragiles dans un univers dominé par les apparences, indique le synopsis du film. «Lahnech est une comédie noire très différente des films que j'ai réalisés auparavant. Il réunit l'humour, le sérieux, des situations et des dialogues», nous souligne le réalisateur dans les coulisses de cette avant première. «J'ai choisi la comédie parce que ce genre arrive en tête des films que le grand public préfère plus que les autres genres cinématographiques, d'autant plus que les stars de la comédie sont les plus aimées de par leur popularité grandissante», ajoute-il. Driss Mrini évoque à travers son film le phénomène de la corruption. Il vise à s'aligner sur la tendance du Maroc dans sa lutte contre ce fléau qui ravage notre société. «Ce long-métrage aborde la sensibilisation à travers le personnage de Farid incarné par Aziz Dadas qui usurpe le métier de policier et s'inscrit en faux avec la loi... Nous avons choisi le personnage du faux policier pour n'accuser personne et être à l'abri des préjugés», explique-il. En pleine préparation de la sortie nationale de son nouveau film «Lahnech», Driss Mrini a réuni une belle brochette d'acteurs à l'instar d'Aziz Dades, Majdouline Idrissi, Fadila Benmoussa, Mouhcine Malzi et Abdelghani Sannak. Par ailleurs, le film a été tourné en juillet-août 2016 dans les villes de Rabat, Casablanca et les environs. Il a bénéficié du fonds d'aide auprès du CCM d'une somme de 3 millions 500 mille dirhams.