Les députés du PPS appellent la Chambre des représentants à réaffirmer son soutien à la Cause palestinienne lors d'une séance plénière Les députés du Parti du progrès et du socialisme, membres du Groupement parlementaire du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants ont demandé à cette dernière de réaffirmer son soutien à la Cause palestinienne lors d'une séance plénière devant être tenue pour discuter de la décision de l'Administration américaine d'avoir reconnu Al Qods comme capitale d'Israël et prévu d'y transférer l'ambassade US. Dans une lettre adressée mercredi 6 décembre au président de la Chambre, les députés du PPS soulignent l'urgence de réunir cette séance de la Chambre des représentants pour permettre aux députés de réaffirmer leur soutien inconditionnel de principe et de celui de l'ensemble du peuple marocain à la cause palestinienne et d'Al Qods Ach-Charif . Cette réunion devra également offrir aux députés l'opportunité de débattre de la décision fracassante prise par le président Donald Trump de reconnaitre Al Qods comme capitale d'Israël et d'y transférer l'ambassade américaine. L'opinion publique nationale suit avec grande inquiétude la situation, indique le GPPS dans sa lettre tout en soulignant la gravité de la situation. La décision de l'Administration américaine constitue une violation flagrante des résolutions des Nations unies et en particulier des résolutions 2253 et 2254 de 1967, adoptées par l'Assemblée générale et relatives au partage du territoire en deux Etats palestinien et israélien. Un seul Etat a vu le jour, alors que celui de la Palestine attend toujours. La décision US viole aussi tous les arrangements et ententes convenus entre Israéliens et Palestiniens dont en premier lieu l'accord de paix de 1993, ajoute la lettre. A travers sa décision, l'Administration américaine a anéanti toutes les opportunités de paix qui restent en Palestine, estime la lettre, qui précise qu'une telle décision constitue une menace de la paix et de la sécurité dans une région, qui constitue un théâtre de tensions et de sentiments de frustration, de colère et d'animosité. Et il est fort à craindre qu'elle va contribuer à alimenter davantage les phénomènes de violence et d'extrémisme sous toutes leurs formes, ajoute les auteurs de la lettre.