Chemin faisant, les diverses Rentrées s'effectuent, après les fêtes et les vacances. Celle de l'école et de l'université, ainsi que celle de l'Exécutif, notamment la majorité, ont annoncé la couleur, non sans douleur. Place maintenant à la Rentrée sociale ! Là où la douleur est encore plus cruelle. Actuellement en France, cela chauffe, avec plus de 150 000 frondeurs Place de la République ! La lutte contre ce que les manifestants tricolores appellent le «coup d'Etat social», allusion faite à la réforme Macron, ne fait, alors, que commencer. Sans trop s'immiscer dans les affaires de l'Hexagone, il importe de rappeler que le torchon social brûle, dès lors que le capital l'emporte sur la misère. Dans notre pays, le torchon des pauvres est déjà calciné, au moment où le velours des riches est sans cesse choyé. Le « vide » politique ambiant qui gangrène périlleusement dans les centres de décision, depuis qu'on persiste à dévider les entités partisanes de leur substance militante, au profit d'exécuteurs en «filigrane». Le PJD, conducteur modéré de la conservation, ne peut qu'adhérer systématiquement à la politique libérale, menée en lumière et à l'ombre de son gouvernement. Cette situation d'inconfort pour toute voix rebelle ne peut qu'affecter la vie des souches démunies, partout sur le territoire du royaume. On ne cesse de déboucher sur les inégalités sociales qui, à leur tour, créent des sentiments de malaise et de révolte. La Rentrée sociale qui s'apprête à occuper les devants de la scène, à la veille de la reprise des travaux de l'hémicycle dans les jours à venir, mettra sans doute, aux prises les populations et les responsables, aussi bien sur les tribunes des intermédiaires que dans les artères des protestations. L'amélioration des conditions de vie, la préservation de la dignité des citoyens, le respect de l'action syndicale sont, autres, les principales revendications du peuple. On ne saurait indéfiniment ignorer ces droits rudimentaires légitimes ni minimiser l'impact négatif de ces privations sur la sécurité sociale. Il convient alors de souligner que récidiver dans cette politique impopulaire mettrait davantage le pays dans un processus d'affaiblissement du front interne, générant, en conséquence, l'hypothèque des défis à relever, à commencer par le parachèvement de la question de l'intégrité territoriale.