Fouzi Lakjaâ, président de la FRMF : Le mandat révolu a été marqué par le travail sérieux de tous les membres du bureau exécutif et la réalisation de plusieurs pas en avant. Ce qui ne doit pas nous faire négliger les attentes et les défis à venir. Nous devons adapter nos aspirations à celles de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et du public marocain. Je prie pour que le succès soit de notre côté à l'avenir pour réussir la mise à niveau du football national et le transformer en un levier de développement et d'insertion des jeunes, et contribuer au rayonnement de la discipline aux niveaux continental et international. [...] La bonne gouvernance des clubs est aujourd'hui une priorité. Ces derniers ne peuvent rester à l'écart des transformations actuelles mais plutôt en devenir les pionniers. Saïd Naciri, président du WAC : Les défis qui nous attendent sont la reconsidération des infrastructures, de la formation pour l'obtention d'un bon produit au futur. La présence du président de la fédération dans les hautes instances de la CAF est un plus. La représentation du Royaume dans les instances internationales ne peut qu'améliorer l'état du football au Maroc. Said Hasbane, président du RCA : Tout le monde va adhérer aux nouveaux chantiers de la FRMF, et qui a été cité dans le message royal, notamment au volet de l'insertion de la jeunesse dans le sport, ce levier de développement. Je préfère que l'on s'attaque à ces chantiers de base, c'est mieux que de participer à une coupe du monde et puis de retourner au point mort. Le travail effectué jusque-là par la fédération est précieux, mais mes craintes résident dans la différence dans le rythme adopté par la FRMF et celui des clubs. Il faut donc s'aligner sur le même tempo pour mieux servir l'intérêt du football national. Nous sommes tous avec la décision de transformer les clubs d'associations en sociétés, et une gestion administrative et comptable transparente. Noureddine Bouchehati, ex-membre du bureau fédéral : Faouzi Lakjaâ est un ami et le restera, on avait des divergences d'ordre managérial et ça ne pourrait affecter les relations d'amitié existantes. En ce qui concerne le nouveau bureau exécutif, la venue de nouveaux membres ne peut qu'enrichir la fédération. Mohamed Joudar, président de la ligue du Grand Casablanca et 2e vice-président de la FRMF : les équipes relevant des ligues régionales ont bénéficié d'une attention particulière au cours du mandat révolu, notamment au niveau de l'infrastructure, avec 60 terrains achevés et 40 en cours de réalisation, tous en faveur des équipes des divisions amateurs et des ligues régionales. Et on aspire à plus de réalisations lors du futur mandat. Mustapha El Haddaoui, président de l'Union marocaine des footballeurs professionnels : je crois que Fawzi Lakjaâ est bien parti pour encore 4 années de loyaux services. Il a déjà jeté les fondations d'un chantier faramineux, de grandes avancées au volet de l'infrastructure et au niveau de la Botola Pro, quoique pour atteindre le niveau de certains pays en avance sur nous, il nous faut du temps. En ce qui concerne le changement des clubs en sociétés, c'est à mon avis un impératif, pour sortir beaucoup de clubs de leurs difficultés au niveau de la gestion et de la gouvernance. Les dirigeants des clubs doivent se prêter à des formations dans ce sens et accepter la délégation de leurs pouvoirs. Ceux qui n'y arrivent pas doivent céder leur place. Rachid Taoussi, entraîneur national : J'ai eu l'honneur de travailler sur le cadre organisationnel du métier d'entraîneur pendant deux ans avec le président de la FRMF en tant que représentant des entraîneurs. C'est une revendication du corps de métier depuis les années 70, et c'est un point important à mettre à l'actif de ce bureau actuel. Je peux vous l'assurer, les entraîneurs nationaux sont tous satisfaits de l'adoption de ce texte lors de cette assemblée générale. Iliasse El Mesnaoui