Internet est un extraordinaire accès au savoir, un outil révolutionnaire de communication mais il est aussi un espace à haut risque dans lequel chacun pénètre d'un simple clic ! Les dangers sont multiples, les contenus violent ou haineux, les théories racistes et les images pornographiques pullulent et chacun peut y avoir accès via un moteur de recherche en cliquant sur un lien ou en utilisant un logiciel de partage de fichiers. Cela, c'est sans parler des prédateurs sexuels qui rodent sur les sites de « chats » et de messageries instantanées. Etant des proies faciles, les mineurs sont les principales victimes de ce genre de pratiques. Internet berceau de la cybercriminalité, et le Maroc est loin d'en être épargné. D'après une étude datant de 2007, menée par le centre pour la liberté des médias au Moyen-Orient et en Afrique du Nord sur la cybercriminalité, le Maroc a aussi son lot de Cyber Hackers. Rappelez-vous de l'affaire de ce jeune marocain, d'origine russe, Farid alias «Diablo» qui a joué pendant longtemps au chat et à la souris avec le FBI. Notre jeune prodige a réussi à lui seul à créer un bug dans le réseau informatique d'importantes chaînes de télévision, société américaines et aéroports avec son virus « Zotob ».Non moins scandaleuses, l'affaire du journaliste belge «Servaty» et du touriste français à Marrakech, qui possédaient à eux deux, un véritable arsenal de photos pornographiques de mineurs. Ce sont certes les affaires les plus médiatisées, mais ce ne sont pas les seules. Malheureusement, la législation marocaine en matière de crimes cybernétiques demeure quasi inexistante et n'en prévoit aucune définition précise. Un vide juridique laisse la porte ouverte à tous les débordements. A travers cette adresse mail : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. C'est une page qui est faite pour vous et avec vous !