Ce salon des investisseurs et des entrepreneurs en Afrique vise, selon son président Zakaria Fahim, à promouvoir le Made in Africa en mobilisant l'écosystème lié à l'entreprise. «Nous voulons continuer à militer auprès des instances politiques, comme nous l'avons fait par le passé avec le Business Angel et plus récemment avec le statut d'auto-entrepreneur», confie-t-il à Al Bayane. «Cette année, nous transmettons une proposition de loi sur le crowd-funding. Les populations ne devront plus dépendre des réponses des banquiers. En démocratisant l'investissement, tout le monde pourra devenir investisseur. C'est encourageant car il est parfois plus simple d'obtenir 1000 près de 100 qu'un prêt de 100 000. » Hub Africa veut renforcer l'écosystème des entreprises (grande, moyennes, petites), aider les entrepreneurs à passer de l'informel vers le formel (au moyen d'ateliers en darija notamment et de formations «boîte-à-outils» et il compte donc également interpeler les politiques. De nombreuses institutions marocaines et autres intermédiaires sont d'ailleurs présents pendant les deux jours du Salon. Que proposent-elles aux investisseurs et entrepreneurs ?