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Afaya déconstruit le concept de la ville et ses compétences démocratiques ''Mercredis de la connaissance'' de Sala Al Moustakbal et bibliothèque Sbihia
''Mercredis de la connaissance'' de Sala Al Moustakbal et bibliothèque Sbihia De nos jours, le concept de la ville est au centre des débats et réflexions. Il est, certes, complexe notamment avec des changements à la fois radicaux et superficiels auxquels faire face aujourd'hui. Elles nous interpellent. La ville et ses compétences. C'est dans ce cadre que l'Association Sala Almoustaqbal et la bibliothèque Sbihia ont choisi comme thème : « la ville et la compétence démocratique », organisé le mercredi 24 décembre à la bibliothèque Sbihia, dans le cadre de leur cycle de conférences intitulé ''Mercredis de la connaissance''. Cette rencontre, souligne Moulay Ismail Alaoui, président de l'association Sala Al Moustakbal, lors sa présentation de l'invité, que «Mohamed Noureddine Afaya demeure l'une des figures de proue du paysage intellectuel et philosophique national. Sa spécificité et originalité résident dans son intérêt à tout ce qui concerne les citoyens, ainsi que son attachement à l'âme de la citoyenneté, notamment dans un contexte marqué par les changements sur tous les plans.», a-t-il précisé. De son coté Afaya a considéré que «le sujet de la ville a été abordé avec beaucoup de généralité». «La ville doit être organisée avec une âme capable à se communiquer et s'intégrer tout en respectant les droits de la femme. », a-t-il ajouté. Au Maroc, poursuit-il, n'a pas encore aujourd'hui une définition juridique de la ville. Cette dernière qui demeure un thème vague car l'image de la ville chez l'ingénieur, n'est pas la même pour un politicien ni pour un syndicaliste... chacun la voit à sa propre vision et selon ses tendances, ses fins et ses stratégies. La ville dans la nuit n'est pas la même dans le jour. Elle reste un concept mobile qui échappe à toute classification et définition. Elle est surtout complexe dans la mesure où on trouve des villes dans d'autres villes.la problématique invite à se poser des questions afin de trouver les compétences qui peuvent les bien gérer et les moderniser. A-t-il expliqué dans son intervention. De l'autre coté, il a indiqué que les marocains souffrent de l'incapacité de penser, ainsi qu'une absence du suivi surtout dans le domaine de la recherche scientifique. A cela s'ajoutent, une régression dans le domaine de la recherche sociologique. Il a précisé, dans ce cadre, que d'ici 10 ans le Maroc aura besoin des spécialistes dans les domaines de la géographie, la sociologie, la psychologie et bien d'autres. La ville était toujours le lieu des grands changements sociétaux que vit notre pays. Dans ce cadre, le Maroc a marqué ces dernières années une dynamique urbaine accélérée très remarquable. Du coup, les enjeux économiques, sociaux et politiques seront au cœur des réflexions de tous les acteurs et concernés. Par ailleurs, il a insisté également sur le rôle majeur des compétences comme capital humain garantissant le succès et la bonne gestion des institutions et les différents établissements de l'Etat et la société, et ce, à travers des formations menées en la matière. D'où, l'importance de la participation effective des jeunes dans le développement et l'ouverture sur les valeurs de la société moderne. Pour ce faire, a-t-il conclut, il fallait y assurer la liberté dans les domaines, l'accès au marché de l'emploi et les institutions politiques, dans le but de bâtir une société moderne en prenant en considération deux concepts fondamentaux à savoir : la reconnaissance de ses compétences et la confiance dans le pays pour mieux séduire les investisseurs loin de la corruption.