Pour faire face à la ruée de centaines de ses citoyens vers la Syrie et l'Irak, en proie à la prolifération de groupes terroristes particulièrement violents, le Maroc a décidé de sévir. En vertu du principe général du droit pénal qui dispose qu'il n'y a «nul crime, nulle peine sans loi», la justice marocaine était juridiquement désarmée pour qualifier le crime de «ralliement ou de tentative de ralliement des camps d'entrainement terroristes à l'étranger».