Encore qu'à peine l'impact de l'agression contre le camarade Louardi, ministre de la Santé, semblait se dissiper autant que cela se peut, voilà qu'un snipper préhistorique agressa la personne du Secrétaire Général du Parti du Progrès et du Socialisme, membre du gouvernement. Nabil Benabdallah s'est trouvé assommé par un jet de pierre alors qu'il s'apprêtait à tenir meeting à la Maison des jeunes d'Assa. Une blessure profonde au front qui nécessita une intervention médicale d'urgence et son suivi. Que voulait-on par cette violence ? Empêcher par cela la tenue du meeting du PPS qui faisait salle comble? C'est mal connaître la personne du Secrétaire général du PPS qui a été éduqué dans la confrontation avec l'adversité depuis sa période estudiantine dans les assemblées générales de l'Unem. Exprimer par ce geste sa révolte et son mécontentement? Les Marocaines et les Marocains dans leur unanimité ont choisi d'autres moyens pour le faire. Ils ont condamné fermement l'usage de la violence et ont décidé de recourir au dialogue démocratique, ouvert, tolérant et respectueux de l'intégrité physique de la personne d'autrui et de ses idées. C'est donc se mettre au ban de toute la société marocaine que de commettre l'acte criminel par lequel a été atteinte la personne du Secrétaire Général du Parti du Progrès et du Socialisme. C'est ce que reflète la grande expression de solidarité qui s'est manifestée de par l'ensemble du pays envers lui. Des militant(e)s et adhérent(e)s du PPS, des femmes et des hommes politiques et de simples citoyens ont d'une manière directe ou indirecte, à travers les réseaux sociaux, en se rendant dans les locaux du parti ou en se parlant simplement entre eux; tous, se sont indignés contre l'agression du Secrétaire Général du Parti du Progrès et du Socialisme. Il reste à signifier à ceux qui veulent faire croire que l'agression criminelle contre Nabil Benabdallah relève de problèmes internes au Parti du Progrès et du Socialisme qu'ils se fourvoient totalement. La violence, la lâcheté ou simplement l'irresponsabilité n'ont jamais fait partie de l'éducation des militant(e)s ou des adhérent(e)s du PPS, et encore moins de leurs comportements. Si la tournée du Secrétaire Général du Parti du Progrès et du Socialisme peut ne pas plaire à certains affairistes locaux qui pratiquent l'amalgame entre représentation politique et représentation commerciale comme elle peut susciter des mécontentements auprès des tenants du conservatisme (fût-il sous un costume progressiste) et de la rente politique dans les provinces visitées; elle ne peut que susciter l'enthousiasme et la mobilisation de l'ensemble des militant(e)s et des adhérent(e)s du PPS pour, en premier lieu, exprimer publiquement les doléances des populations et leurs aspirations à une vie meilleure; réaffirmer en second lieu, la solidarité du PPS avec les revendications légitimes et consolider les relations partisanes en dernier lieu. Ecole de patriotisme, de démocratie, des droits de la personne humaine, de l'égalité, de progrès et de la justice sociale, le Parti du Progrès et du Socialisme a su évoluer dans sa structure et son statut pour que la démocratie interne se développe dans ses rangs. Il constitue une expression politique et organisationnelle d'une partie de la société marocaine. Il serait vain de vouloir en faire abstraction pour la satisfaction d'un égo ou sous l'effet d'une pulsion maladive. Le PPS est un produit national marocain (Marque déposée) en phase avec l'évolution de la société dans sa recherche vers la modernité et le développement durable. Tel le roseau de la fable, il a su toujours rester debout devant les affres de la répression et de l'interdiction. Le PPS n'a jamais fait des actes malveillants et répressifs à son égard un fond de commerce, mais il a toujours su trouver la réponse adéquate aux dysfonctionnements de la pratique politique nationale, à ses glissements et à ses déviations. Car personnifiant le Parti du Progrès et du Socialisme, la marque au front de Nabil n'entachera en rien la beauté de son visage.