Animation culturelle et théâtrale à Agadir Jeudi dernier, dans l'enceinte de la faculté des lettres et sciences sociales, relevant de l'université Ibn Zohr d'Agadir, s'est réuni le second atelier autour de la thématique «confection du spectacle dans le théâtre maghrébin. Cette manifestation d'envergure organisée par la licence professionnelle de l'animation culturelle et théâtrale de la faculté sus citée, en collaboration avec le centre international des études du spectacle à Tanger, a drainé un nombre important de dramaturges, notamment Mohamed Kaouti, Mohamed Bahjaji, Salem Kouindi, Khalid Amine, Hassan Yousfi et bien d'autres. La cérémonie d'ouverture à laquelle ont pris part Omar Halli, président de l'université Ibn Zohr, Ahmed Saber, doyen de la faculté des lettres, Mohamed Jalal Aarab, coordinateur de la licence en question, a été caractérisée par la projection d'un documentaire sur le parcours de cette licence qui vient orner le répertoire déjà éloquent de la série de licences de différents secteurs. Par la suite, les étudiants de la licence ont présenté une prestation théâtrale, illustrant une partie de leur module d'apprentissage, suivie du jeune artiste Khalid El Baz, dans certaines de ses propositions musicales. Dans son intervention inaugurale, Omar Halli n'a pas manqué de mettre en exergue l'importance effective de la licence professionnelle qui, au début un était un simple rêve «ludique», mais qui a mûri au service des jeunes. Pour sa part, Ahmed Saber n'a pas hésité non plus de louer cette rencontre qui s'insère dans le cadre de l'échange et du partage, dans les pays maghrébins (Maroc, Algérie et Tunisie), en présence des partenaires de France. De son côté, Mohamed Jalal Aarab, a mis l'accent sur l'itinéraire de la licence, tout en rendant hommage à tous les contributeurs de cet édifice qui prend forme, avec assurance. Khalid Amine a donné un aperçu succinct sur le rôle et l'action du centre international des études autour du spectacle qui ne prétend jamais être dépositaire exclusif de cette mission. Mohamed Kaouti a pris la parole, au nom des participants de ce colloque international, pour dire que «la raison rehausse et hisse la littérature», tout en affirmant que cette rencontre renouera avec les réussites, dans un ton émotif et poétique. On aura vivement applaudi ce mot plein d'enseignements et de métaphores autour de la convivialité et de la chaleur de cette rencontre. Le programme de ce séminaire a été débuté par une thématique touchant les approches socio-anthropologiques des formes du spectacle populaire maghrébin, avec la contribution du chercheur Abderrahim Anbi, enseignant des sciences sociologiques à la faculté des lettres, Badr Achri de la même branche et de la même faculté, de Mériem Ben Hamrouch, chercheur à l'Ecole supérieure des enseignants à Constantine en Algérie, Khalid Amine, enseignant à la faculté Abdelmalek Saadi de Tétouan, de Hassan Yousfi, enseignant à l'ENS de Meknès, Azeddine Bounit, chercheur à la faculté des lettres d'Agadir et Mohamed Jalal Aarab, enseignant dans la même faculté. Dans l'après midi, l'assistance a eu droit à une série de communications, notamment Hafid Jadidi, enseignant à la faculté des lettres, université Souss en Tunisie, Said Karimi, chercheur à l'université Moulay Ismail à Errachidia, Sale Kouindi, critique de théâtre, Mohamed Saif Enseignant-chercheur à Paris et Lahcen Tililani, enseignant à l'université de Skikda en Algérie. Les travaux de cette importante conférence se poursuivent aujourd'hui, avec d'autres interventions. Nous y reviendrons.